Cyclisme-Paris-Roubaix , le Buatberg revient dans le parcours dimanche après trois ans d’absence
Enlevé du parcours en 2013, le secteur pavé du Buat (1700 mètres) fait son retour
! La difficulté, située sur la commune de Capelle-sur-Écaillon, est apparue pour la première fois en 2005, lorsqu’il avait fallu trouver un itinéraire de substitution après la suppression provisoire de la Trouée d’Arenberg décidée par les organisateurs. C’était la dernière trouvaille de l’ancien champion du monde Jean Stablinski, décédé le 22 juillet 2007.
Des travaux pour stabiliser
Pour se montrer digne de son retour sur l’itinéraire, le hameau du Buat s’était déjà soumis à une légère toilette bien avant l’annonce de l’itinéraire. Les accotements ont été stabilisés. C’est la partie la plus visible des travaux. Pour le reste, le pavé n’a pas besoin de rafistolage. On avait déjà souligné sa bonne qualité relative en 2005 (le secteur est côté deux étoiles). Les vététistes du coin le surnomment le Koppenberg, en référence à sa pente qui marque les trois cents premiers mètres (environ 7 %), et à l’un des plus célèbres monts du Tour des Flandres qui s’est disputé dimanche.
Dans un clin d »il, les habitués de Paris-Roubaix ont eu vite fait de le renommer le « Buatberg ». L’ascension est plutôt facilitée par l’élan consécutif à la longue descente qui précède le passage d’un petit pont de pierre marquant le début de la difficulté. Elle est suivie d’un long faux plat (toujours pavé), avant de retrouver une longue portion de route bitumée jusqu’au secteur suivant (de Verchain-Maugré à Quérénaing, 1600 mètres). Ce qui devrait permettre aux coureurs lâchés ou victimes d’ennuis mécaniques, de rentrer sans réel souci.