Chasseurs de fantômes bouteille à la mer gendarme dealer… Notre top 10 des bonnes histoires du mois (VIDEOS)
Il vole dans un camion’ et s’endort à côté
Tôt ce matin-là, cet habitant du Fort-Maillebois (Longuenesse) a eu une très mauvaise surprise. Alors qu’il rejoint son camion pour vendre ses marchandises sur les marchés, son sang de ne fait qu’un tour.
Ce vendeur ambulant vient de réaliser que la grande majorité de son gagne-pain s’est volatilisé. Sur le point de composer le 17, il tourne un instant la tête et découvre que tout ce qu’il pensait perdu, est stocké dans la voiture garée à côté. Mieux encore, deux hommes sont en train de dormir dans le véhicule en question.
Sans perdre une seconde, il alerte la police qui une fois sur les lieux, boucle l’enquête en moins de deux. Les deux hommes sont frères. L’un d’eux avoue rapidement avoir commis le vol alors que son frère dormait. Déjà connu pour des vols, le jeune homme a été jugé aussitôt selon la procédure du plaider coupable. Il a écopé de cinq mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.
Fantôme, vous avez dit fantôme
Shadows tracker (traqueurs d’ombre) peut prêter à sourire. Pourtant cette jeune association boulonnaise est tout ce qu’il y a de plus sérieuse. Composée de six membres passionnés de phénomènes surnaturels, sa mission principale est d’explorer les lieux réputés hantés de la région. S’appuyant sur des méthodes scientifiques et des équipements techniques (caméras, détecteurs de champs électromagnétiques’) elle tente de détecter des « entités » voire des fantômes. « On voit si on peut faire passer un message, les aider à quitter la Terre et à monter dans la lumière’ ». Au travers de ces expériences parfois intenses, les membres de cette association ont pour objectif ambitieux de prouver l’existence d’une vie après la mort.
Les arnaqueurs piégés au Drive Auchan
Sûrement des pros Pas si sûr. Utiliser le compte d’une cliente pour passer une commande au Drive Auchan de Saint-Martin-Boulogne leur semblait sans doute une technique infaillible. Deux erreurs grossières vont pourtant les stopper à deux doigts du butin.
Première erreur : pas très stratégique d’utiliser le compte d’une cliente habitant à 700 kilomètres de là. Seconde erreur : passer une commande d’un montant si élevé, 820 , qu’il ferait réagir n’importe quel client. Difficile de passer sous les radars après ces deux bourdes. Alertée par un mail de confirmation de ce montant, la victime, cliente de l’Auchan Drive à Clermont-Ferrand appelle celui de Saint-Martin qui réagit aussitôt.
Sans se douter que leur arnaque vient d’être déjouée, les pirates viennent retirer naïvement leurs achats. Les employés et l’équipe de sécurité du supermarché se tiennent prêts pour l’opération. Dès qu’une voiture se présente pour cette commande, les vigiles n’ont plus qu’à interpeller les deux hommes d’une trentaine d’années qui sont à bord, pour les remettre à la police. La malheureuse cliente aurait été victime de « fishing » (elle aurait rentré son numéro de compte dans un mail piraté).
Carambar : les blagues pour adultes arrivent (enfin) !
« Je parcours le ciel, la mer et la terre et j’aime bien me faire lécher le derrière. Qui suis-je Réponse : Un timbre postal. » Réservée aux plus de 18 ans, cette édition limitée Carambar donne déjà le ton ! 14 millions de ces friandises coquines destinées à relancer les ventes de la marque, seront commercialisées pendant deux mois. Pour les reconnaître, rien de plus facile, elles seront vêtues de noir ! Pour les adultes les plus curieux, une dernière petite blague : « Je suis rose, de taille moyenne et j’intéresse les jeunes filles de 18 ans. Qui suis-je Réponse : Le permis de conduire. »
Malheur à celui qui boit dans son verre
Personne n’aurait pu se douter que la soirée tournerait au vinaigre et pourtant… Invité chez des amis, C.T. ne s’est pas montré sous son meilleur jour. Un des convives boit, par mégarde, dans son verre. Il soufflète le malotru sur le champ avant de quitter la soirée pour mieux revenir.
Le ton monte quand C.T. débarque cette fois en menaçant les invités avec un pistolet à grenaille. Le malotru, à nouveau pris pour cible, se retrouve même avec l’arme sur la nuque. Il « a réagi à l’instinct », explique son avocat au tribunal de Valenciennes. L’homme, qui a expliqué pour sa défense « Moi, je suis un fou », a pris 15 mois d’emprisonnement. A être trop susceptible, voilà ce que l’on récolte.
Phalempin se choisit un hymne
L’harmonie de la commune de Phalempin a joué le 26 mars pour la première fois l’hymne de Phalempin. Une initiative inédite pour une commune que de se choisir un hymne ! Une uvre créée par Thierry Deleruyelle, compositeur et professeur au conservatoire de Douai. Un morceau très rythmé et porté par des cuivres et des percussions qui a vite été adopté par la population.
C’est l’histoire d’une bouteille à la mer
Mélina a 9ans, elle est plutôt curieuse et, surtout, très observatrice. Le 6mars, lors d’une de ses habituelles balades en bord de mer, elle regarde les déchets charriés par la marée descendante et aperçoit «une bouteille avec quelque chose de blanc à l’intérieur». Un message en anglais, et un stylo pour y répondre, envoyés par Paul, depuis Wilmington, en Caroline du Nord (États-Unis), en avril 2014. «Papa et Mamie ont traduit» et ont ensuite aidé Mélina à répondre par mail à la missive marine. Paul a justement 9ans, lui aussi. Il fréquente une école, où, chaque année, depuis quatre ans, dix bouteilles sont lancées à la mer par les élèves, pour étudier les courants marins. Celle de Mélina n’est que la deuxième à avoir trouvé un destinataire, une première étant arrivée au Portugal l’an dernier. Grâce à Mélina, Paul est devenu célèbre dans son école et un colis rempli de cadeaux devrait bientôt arriver dans l’école de Mélina.
Il vadrouille de prison en prison
Il n’y a pas de destination pire qu’une autre. Un détenu de 53 ans a décidé de jouer les touristes’ d’une prison à l’autre. Il avait obtenu une journée de permission pour aller voir sa s’ur à Valenciennes. Mais au moment de rentrer à Maubeuge, plus envie. Il a donc décidé de passer deux nuits à l’hôtel avec une amie, avant de demander asile à la prison de Douai, l’air de rien. «J’espérais qu’ils allaient me prendre en charge car à Maubeuge, ça ne va pas.» Il parle de «harcèlement de la part des gardiens, insultes et brimades». Bien que son avocat ait insisté sur le nombre important de détenus à Maubeuge qui demandent leur transfèrement, le prévenu, qui a déjà passé plus de vingt ans de sa vie derrière les barreaux, a été condamné à six mois ferme, pour «abus de confiance». Il les passera, on vous le donne en mille: à Maubeuge.
Le gendarme vendait du speed en Belgique
Sur son temps libre, un jeune gendarme adjoint de 27 ans cherchait lui aussi à faire marcher le tourisme, en Belgique’ en vendant du speed sur le parking du Cap’tain. C’est devant cette discothèque à la frontière belge qu’il avait trouvé le moyen d’arrondir facilement ses fins de mois. «J’avais des problèmes d’argent, j’ai cherché à faire de l’argent facile’ ça va vite!», justifiait-il à la barre du tribunal correctionnel de Douai, mardi dernier. Encore mieux: comme il ne consomme pas, il parvient à engranger de juteux bénéfices, d’autant plus qu’il est nourri et logé à la caserne, et perçoit déjà 800 euros par mois. «Je me suis fait influencer par de mauvaises personnes’ on prend ce qui vient», regrette-t-il. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis.
C’est l’histoire d’une cabine à la nouvelle trombine
Des années qu’on ne prêtait plus attention à la cabine téléphonique rue Betrancourt à Paillencourt. Or, depuis dimanche 13 mars, voilà qu’elle a changé de bouille et qu’on la regarde à nouveau. Recouverte de pochettes (authentiques) et de 45tours, elle est devenue boîte à musique. Dolores, qui vit en face, trouve même ça «Super!», alors’ Mais qui a emballé la cabine’ La marmotte’ Non, c’est du vinyle, pas du papier alu’ Alors on investigue et on tombe sur Jérôme Hutin (notre photo)’ «Ah oui’ Mon fils et moi avons un peu
transformé la cabine.
Mon fils, en troisième à Iwuy, avait un projet d’arts plastiques à réaliser.» Le thème’ «Modifier un objet de l’environnement urbain.» Hasard (téléphoné’), la relique de France Télécom devait disparaître dans quelques jours mais le maire, amusé par l’originalité de ses administrés, n’écarte pas l’idée de «leur laisser la cabine».