Valenciennes-Lens , qui va lâcher l’autre

Les Hauts-de-France c’est sympa, mais il faut reconnaître que sur le plan historico-sportif, un bon vieux derby de feu la région Nord – Pas-de-Calais parle un peu plus aux supporters de Valenciennes et Lens, qui se retrouvent pour la première fois de la saison.

Dans quelle ambiance Elle sera bonne à coup sûr cet après-midi au stade du Hainaut, sous un soleil de début d’automne, alors que le district Escaut est allé jusqu’à reporter des matchs de jeunes pour libérer ceux qui veulent être de la fête.

C’est que le derby offre des promesses entre deux équipes jusque-là proches cette saison. Leurs parcours respectifs ont tout du marquage à la culotte : deux victoires, cinq nuls et une défaite des deux côtés. Une série de quatre matchs sans défaite. Juste bonifiée par la victoire face à Orléans (4-2) côté lensois quand VA n’a plus gagné depuis le 26 août contre Laval (2-0), ce qui peut indiquer une dynamique.

La dynamique est une chose, mais le derby a ses propres règles. Pour s’en souvenir, on peut remonter un an en arrière quand un Lens pas fringant était venu gagner à Valenciennes, qui tournait mieux (0-1). Avant que VA ne lui rende la monnaie de sa pièce à Bollaert (0-1) au retour, engrangeant trois points pour le maintien tout en freinant l’élan des Artésiens vers la L1.

« J’ai lu qu’Alain Casanova avait évoqué la suprématie régionale. Moi je signe pour que Lens soit premier et VA deuxième à la fin de saison »

Où seront les enjeux cette fois Si tôt dans la saison, les deux équipes veulent avant tout capitaliser sans se poser de question. Côté valenciennois, Faruk Hadzibegic tient à désamorcer le contexte « derby ». « J’ai lu qu’Alain Casanova avait évoqué la suprématie régionale. Moi je signe pour que Lens soit premier et VA deuxième à la fin de la saison, ça voudra dire que nous sommes tous les deux en L1 », indique l’entraîneur. Qui laisse volontiers l’étiquette de favoris aux Lensois pour regarder le championnat de la tête aux pieds : « Lens n’est pas mon seul adversaire, je lutte contre dix-neuf équipes. »

Il reste que le coach sait aussi que les supporters attendent beaucoup : « Nous sommes à domicile où je rêve de tout gagner, où je suis malade quand on perd. Je veux qu’on fasse plaisir à notre public, qu’y vaincre devienne la normalité 
», insiste-t-il. « Je respecte beaucoup Lens. Mais je ne pense pas qu’il nous soit supérieur. »

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