Un pot de yaourt Yoplait datant des JO de 1976 retrouvé sur la plage !

Matthieu Leroux observe un rituel. Chaque matin, il arpente les plages du littoral avec Kiwi, son chien. Sensible aux questions environnementales (il monte une entreprise de permaculture), ce trentenaire d’Audinghen n’oublie jamais d’emmener un sachet pour ramasser les déchets qu’il trouve. « 
Lundi matin, au lendemain de la tempête, je suis allé à Tardinghen pour constater les dégâts. La laisse de mer y était très haut, collée à la dune.
 »

Matthieu a retrouvé ce pot de yaourt lundi matin sur la plage de Tardinghen où il se promenait avec son chien.

C’est là que, tout en discutant avec des touristes belges, il a ramassé le fameux pot de yaourt. « 
Si je l’avais pris dans ce sens-là
 », décrit-il en prenant le pot dans la main, « 
je n’aurais pas fait attention.». Mais il se trouve que son regard s’est porté sur une inscription qui l’a alerté. « 
Et là je lis : «le yaourt officiel des Jeux olympiques de 1976
»
 »

La photo du yaourt sur le compte Facebook de Matthieu a rapidement fait le tour de la planète. « 
J’ai eu des messages du Canada, du Cameroun… 
» Si la plupart de ses amis le prennent au sérieux, d’autres personnes le soupçonnent de vouloir faire le buzz. « 
Il y a même un gars qui prétend que j’ai réalisé ce pot de yaourt avec une imprimante 3D
 », s’exclame Matthieu.

Sans remettre en cause l’existence de ce déchet vieux de 40 ans, on peut en effet douter qu’il soit dans cet état quasi-impeccable après avoir passé tout ce temps dans l’eau… « 
Moi-même, j’ai du mal à croire à cette hypothèse. Le plastique est fendu mais les couleurs sont intactes… 
»

Notre amoureux de la nature a une autre explication, bien plus plausible. « 
Il se pourrait que ce déchet provienne de l’une des décharges à ciel ouvert que l’on trouve maintenant dans les dunes depuis que les chalets y ont disparu. 
» Le pot de yaourt aurait donc été enfoui pendant tout ce temps, à l’abri des éléments. Ce qui expliquerait son bon état.

En même temps, 40 ans, pour un déchet plastique, c’est jeune. En moyenne, il lui faut entre 350 et 600 ans pour disparaître… dans la nature.