Syrie , John Kerry moins ferme sur la date d’un accord pour une transition politique

Syrie , John Kerry moins ferme sur la date d'un accord pour une transition politique

Les membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) se sont réunis mardi 17 mai à Vienne pour évoquer le sort du pays en proie à la guerre civile depuis 2011. Le GISS, coparrainé par Moscou et Washington, a notamment évoqué les échéances à venir concernant les reprises des discussions de paix de Genève ainsi que le sort des villes assiégées.

Le regain de violences à Alep, fin avril, a rompu la relative accalmie sur le terrain qui avait suivi l’accord de « cessation des hostilités » entré en vigueur fin février pour appuyer les négociations menées à Genève.

Les discussions ont échoué il y a près de quatre semaines alors qu’une autorité de transition est censée être en place à la date butoir du 1er août pour préparer des élections dans un délai de 18 mois.

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Selon les termes du plan de paix approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies, le régime de Bachar Al-Assad et son opposition ont jusqu’en août pour s’accorder sur le cadre d’une transition politique.

Mais « la date d’août n’est pas une date butoir, c’est un objectif, a précisé mardi le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à l’issue de la réunion. Nous reconnaissons tous que si nous faisons des progrès significatifs et si nous avançons, nous respecterons ce processus. »

Demande de ponts aériens et de largages alimentaires

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a confirmé l’objectif des grandes puissances d’une reprise des discussions début juin : « L’objectif reste et demeure le processus politique. Nous souhaitons que (le médiateur des Nations unies) Staffan de Mistura puisse réunir à nouveau les négociateurs dans les plus brefs délais, donc nous nous sommes fixé un objectif si possible avant le début juin, mais pour cela, il faut que les conditions soient réunies. »

Si l’ONU n’obtient pas d’accès humanitaire aux villes syriennes assiégées par les forces du régime, « à partir du 1er juin, le GISS demande au Programme alimentaire mondial de mettre immédiatement en uvre un programme de ponts aériens et de largages dans toutes ces zones dans le besoin », a également fait savoir John Kerry.

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