Spectacle Long Ma à Calais (J-1) , quelles retombées économiques pour le Calaisis

Pour l’instant, du côté de l’office de tourisme du Calaisis, peu d’appels ont été recensés. «
Il y a eu quelques coups de fil pour demander le programme des animations mais pas de demande particulière concernant des réservations d’hôtels par exemple
», explique Pascal Pestre, président de l’office, qui ne semble pas étonné : « Aujourd’hui, quand on part en week-end ou en vacances, on réserve directement par Internet. On va dans les offices de tourisme une fois sur place ».

Par contre, l’office du Calaisis a établi un recensement des chambres d’hôtels libres avant le week-end (notamment en raison de la présence des forces de l’ordre).

Du côté de l’union des métiers de l’industrie hôtelière du Calaisis (UMIH), même remarque : «
Nous sommes dans une période où les hôtels sont déjà bien remplis, comme c’était le cas le week-end dernier. Il y a déjà eu quelques réservations spécifiques, je reçois un couple de Parisiens par exemple, mais il y a encore des chambres libres. Et je pense aussi que cet événement fera travailler les gîtes et chambres d’hôtes », précise Pierre Nouchi, président de l’UMIH.

Ce dernier prévoit par contreun gros week-end pour la restauration et les cafés. «
On s’attend à recevoir beaucoup de gens de la région. Ils viendront à la journée voire pour deux jours. Il y a quelques coups de fil, on sent monter une effervescence. On sent qu’il va se passer quelque chose d’important ici, c’est très positif. Lundi, nous pourrons tirer un bilan
», ajoute Pierre Nouchi.

Également adjoint à la culture et au tourisme à la Ville de Calais, Pascal Pestre prévoit lui aussi «
une grosse présence de la population de la région des Hauts-de-France. On pense attirer aussi du monde de la région parisienne, de Normandie et des Belge s
». Quelques personnalités ont d’ores et déjà annoncé leur présence : l’adjoint à la culture de la ville de Nantes, berceau de La Machine, l’ambassadeur de Grande-Bretagne, des élus de la Région des Hauts-de-France ainsi que le propriétaire de Long Ma, Adam Yu, un promoteur sino-hongkongais.

La publicité a débuté durant les mois de février et mars. D’abord sur Facebook où plus de 410 000 personnes ont été sensibilisées, engendrant plus de 600 commentaires, 900 partages et plus de 100 000 visionnages de la vidéo.

Une brochure baptisée « Une autre idée de Calais » a été diffusée dans la région des Hauts-de-France à 200 000 exemplaires. Ont été réalisés plus de 600 affiches (de plus de 8 m²), notamment dans les gares de Lille et Paris (gare du Nord).

Une vidéo a été diffusée dans les réseaux d’affichage électroniques (50 panneaux dans la région à raison de 600 spots de 10 secondes par jour) tandis que 300 000 sets de tables ont été réalisés et distribués. Sans oublier de la publicité dans la presse écrite, à la radio, à la télévision (Wéo),…

De l’autre côté de la Manche, des flyers, de l’affichage et la promotion via Internet a été réalisée. En Belgique, l’accent a été mis sur les réseaux sociaux et de l’affichage publicitaire.

La dernière semaine, les statistiques venant de région parisienne et des Hauts-de-France ont montré une montée en puissance de l’intérêt pour Long Ma, avec 10 000 visions quotidiennes du site Internet longma.calais.fr.