Sarkozy Macron Bayrou De Haas… Suivez l’actualité politique en direct

Sarkozy Macron Bayrou De Haas... Suivez l'actualité politique en direct

Ce que l’on peut retenir de l’actualité de ce mercredi : 

 A lire, avant le discours que prononce François Hollande jeudi à Paris :

 Macron recycle son agenda de ministre

(Emmanuel Macron à Châlons-en-Champagne, le 1er septembre / © Vincent Isore/IP3 pour Le Monde)

Débarrassé de ses habits ministériels, Emmanuel Macron a immédiatement entrepris une série de déplacements pour promouvoir son mouvement, En marche!. Pour ce faire, quoi de plus simple que de recycler une partie des rendez-vous initialement inscrits à son agenda de ministre de l’économie. Mercredi 7 et jeudi 8 septembre, il est ainsi attendu à Aurillac, dans le Cantal, où il visitera une entreprise d’agroalimentaire et une exploitation agricole un déplacement programmé avant sa démission.

De même, à l’origine, c’est le ministre de l’économie et du numérique qui devait participer, les 14 et 15 septembre, à la onzième édition de RuraliTIC, à Polminhac, le rendez-vous annuel des acteurs du développement numérique des territoires. Les équipes de Bercy avaient préparé ce déplacement en prévoyant des rencontres, comme il avait l’habitude de le faire, avec des entreprises et des élus locaux.Le 1er septembre, Emmanuel Macron avait aussi effectué sa première sortie d' »homme libre » à la foire agricole de Châlons-en-Champagne, où il devait initialement se rendre en tant que ministre. La veille, cependant, il avait annulé son intervention à l’université d’été du Medef, où il devait intervenir en clôture des travaux. Commencer sa nouvelle entreprise par une apparition au côté des patrons et de leur patron, Pierre Gattaz, aurait été un peu trop connoté.

A droite, Hervé Mariton proche d’avoir ses parrainages pour participer à la primaire

Alors que les candidats à la primaire de la droite ont jusqu’à vendredi, 18 heures, pour déposer leurs parrainages, le suspense se cristallise sur l’éventuelle qualification de Nathalie Kosciusko-Morizet et Hervé Mariton, qui sont tous deux près du but. Il manque encore au député de la Drôme près de 20 élus sur les 230 nécessaires, ainsi que près de 150 adhérents sur les 2 500 requis. En revanche, son équipe assure que le compte est bon pour les 20 parlementaires. « Si on tient le rythme de rentrée actuel, cela va le faire », évalue M. Mariton. « On redouble d’efforts dans la dernière ligne droite car c’est une course contre la montre », explique Philippe Gosselin, son directeur de campagne.

Six candidats sont déjà assurés de figurer sur la ligne de départ du scrutin des 20 et 27 novembre : Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, François Fillon, Jean-François Copé et le président du Parti-Chrétien démocrate, Jean-Frédéric Poisson, qualifié d’office en tant que responsable d’un parti associé au processus de la primaire. Chez les « petits candidats », Geoffroy Didier, Henri Guaino, Nadine Morano, Frédéric Lefebvre et Jacques Myard semblent hors course.

Effectivement, bravo Jean-Michel, il s’agit de bien de la ministre de l’éducation nationale qui, dans une interview à L’Obs, parle ainsi du premier ministre : 

« Pour lui, l’essor de l’islam radical est le combat central. Pour moi, la société française est d’abord minée par le repli identitaire, le ressentiment à l’égard des musulmans. »

Vous pouvez aussi lire l’interview que Mme Vallaud-Belkacem a donné au Monde, dans laquelle elle réfute les critiques de l’économiste Thomas Piketty, qui dénonce « des sommets inacceptables » atteints par « la ségrégation sociale dans les collèges ».

Qui a dit

« Manuel Valls a son identité politique, et moi, j’ai la mienne. « 

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Indice : Il s’agit d’un membre du gouvernement Valls.

La citation du jour : Bayrou, Macron et les « grands intérêts financiers »

Invité de BFMTV-RMC, le président du MoDem s’en est pris férocement à Emmanuel Macron ce matin, et aux intérêts qui seraient, selon lui, à l’origine de son éventuelle candidature à l’élection présidentielle.

« Derrière cet hologramme, il y a une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois de très grands intérêts financiers et autres qui ne se contentent plus d’avoir le pouvoir économique, ils veulent avoir le pouvoir politique ! », a-t-il affirmé, ajoutant : 

« Pourquoi ces heures et ces heures de télévision en direct, pourquoi ces couvertures de magazine (…) On a déjà essayé en 2007 avec Nicolas Sarkozy, ça n’a pas très bien marché. On a essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn.. et ce sont les même forces qui veulent réussir avec Macron ce qu’ils ont raté avec Strauss-Kahn »

 A l’inverse, le président du MoDem s’est dit pour la séparation de l’Etat et de l’argent » : « Je ne suis pas pour que le pouvoir de l’argent prenne le pas sur la politique, il ne faut pas que l’un prenne le pas sur l’autre. »

Le contexte : 

Une fois de plus, François Bayrou marque la division des formations politiques centristes à l’égard de l’ancien ministre de l’économie. Si depuis une semaine, le MoDem prend ses distances avec M. Macron, l’UDI (Union des démocrates et indépendants) estime, elle, qu’elle a « vocation à dialoguer » avec lui. Ce qui a valu à Jean-Christophe Lagarde, à la tête de l’UDI, de s’expliquer ce matin sur Sud Radio. « Dialoguer, ce n’est pas inverser les alliances », a-t-il déclaré. Manière de sauver des accords électoraux avec la droite.

Reste que François Bayrou est familier de ce type de discours critiquant les collusions politico-financiéro-médiatiques. C’était déjà l’un de ses thèmes de campagne lors de l’élection présidentielle de’ 2007, quand il dénonçait, par exemple, les puissances très importantes qui ont des intérêt dans les médias’.

Bygmalion : un « Envoyé spécial » mettant en cause Sarkozy secoue France Télévisions 

La campagne présidentielle n’en est qu’à ses prémices mais elle donne déjà lieu, à France Télévisions, à de vives tensions. En cause : un sujet d’investigation sur l’affaire Bygmalion devant à l’origine être diffusé dans l’émission Envoyé spécial’, sur France 2, le 29 septembre. Le reportage repose sur un long entretien avec Franck Attal, un des fondateurs de l’agence de communication soupçonnée d’avoir permis un financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Sans apporter a priori de révélation par rapport aux éléments déjà connus de la justice, ce témoignage pointerait la responsabilité de l’UMP, et donc de M. Sarkozy.

Après l’avoir dans un premier temps validé, le directeur de l’information de France Télévisions, Michel Field, a fait valoir que la date de diffusion posait problème, car incluse dans la période de campagne de la primaire de droite. L’équipe d »Envoyé spécial’, avec à sa tête la nouvelle responsable des magazines, Elise Lucet, conteste vivement cette prise de position et soupçonne aussi M. Field de vouloir déplacer le sujet pour ne pas compromettre la venue de M. Sarkozy dans la nouvelle émission politique de France Télévisions, qui démarre le 15 septembre. Après de nouveaux arbitrages, il a été décidé de diffuser un extrait de l’interview de M. Attal jeudi soir, lors du journal de 20 heures. Quant à l’« Envoyé spécial » consacré à l’affaire… sa diffusion n’est plus datée.

En bref, ce que l’on peut retenir de l’actualité politique de ce matin :

A lire : 

Mixité scolaire : pour Najat Vallaud-Belkacem, « les solutions passent évidemment par l’implication de l’enseignement privé »

Dans un entretien au Monde, la ministre de l’éducation nationale évoque les pistes pour améliorer la mixité des publics dans les établissements scolaires. L’une des pistes passe par l’enseignement privée rappelle-t-elle.

Il est associé à la démarche que j’ai engagée aux côtés de tous les acteurs, personnels éducatifs, collectivités, parents d’élèves. Car la responsabilité est avant tout collective, liée aux tensions auxquelles l’école est confrontée et au développement de l’entre-soi.

La ministre répondait à l’économiste Thomas Piketty qui, dans une tribune publiée la semaine dernière, proposait, pour remédier aux inégalités entre établissements, de faire entrer les collèges privés dans les procédures contraignantes d’affectation des élèves auxquelles ils échappent. Et donc leur demander de partager la charge de l’effort, en contrepartie des financements publics dont ils bénéficient.

François Hollande doit reconquérir le vote enseignant

Que la gauche ait rétabli une dynamique, une écoute, un élan, un budget, tous les enseignants ‘ ou presque le reconnaissent. Et pourtant, « un sentiment de gâchis, de malaise s’est installé », dit Laurent Escure, de l’UNSA Education. Un désamour qui pourrait coûter cher aux socialistes.

Les juristes ne goûtent guère la course à l’échalote constitutionnelle

« Arguties juridiques », « sacro-sainte » Constitution’ La droite a multiplié les discours de mise en doute des principes constitutionnels cet été. « Comment ne pas s’inquiéter de voir que les limites sont sans cesse repoussées, que les héritiers du général de Gaulle remettent en cause la Constitution de la Ve République « , s’agace Olivier Duhamel, président de la Fondation nationale des sciences politiques, auprès de Jean-Baptiste de Montvalon.

Un nouveau candidat à la présidentielle

Olivier Régis a fort opportunément rendu le 1er septembre sa carte du parti Les Républicains. Nul besoin ainsi pour lui de passer par la case primaire de la droite pour être à son tour candidat à l’élection présidentielle.

Conseiller municipal d’opposition à Bezons (Val-d’Oise), il est surtout président du Forum pour la gestion des villes qui organise en direction des collectivités territoriales conférences, séminaires et stages de formation. Cela fait de lui un candidat très introduit dans les réseaux d’élus locaux et lui permet d’espérer disposer des 500 parrainages d’élus nécessaires pour qu’il puisse effectivement être candidat en vu du scrutin d’avril prochain.

Son mot d’ordre : la mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour « bousculer les conservatismes, rassembler au-delà des dogmes, et préparer l’avenir ». 

S’il était président’

Arnaud Montebourg, candidat à l’élection présidentielle, détaille dans Les Echos les premières mesures qu’il prendrait s’il était élu à la tête du pays. Au programme :Une baisse des impôts de 10 milliards d’euros par tous les leviers impôt sur le revenu, CSG, impôts locaux’ pour les classes moyennes et populaires victimes de l’austérité fiscale.Une mesure de relance de l’investissement par les infrastructures transports, haut débit à hauteur de 20 milliards d’euros.

Le tout, assure-t-il, en maîtrisant le déficit :

« Simplement, il s’agit de faire exactement l’inverse de ce qui a été fait pendant les quinquennats Sarkozy et Hollande : des hausses d’impôt qui coulent l’économie, font exploser la dette et le nombre de chômeurs, sans diminuer de façon spectaculaire le déficit. »

 

François Bayrou ne votera pas à la primaire de la droite

Le président du MoDem, qui soutient la candidature d’Alain Juppé, a dit qu’il ne voterait pas lui-même lors de ce scrutin ce matin sur BFM-TV – RMC.

De même, M. Bayrou refuse toujours de se prononcer sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle avant la primaire de la droite. Dans un entretien à Valeurs actuelles à la fin de l’été il avait dit qu’il « prendrai[t] ses responsabilités » si Nicolas Sarkozy remportait la candidature de la droite. Si toutefois M. Juppé est le candidat choisi, M. Bayrou s’en engagé à le soutenir. 

François Bayrou s’exprime sur l’affaire Rochefort

Le président du MoDem a écarté Robert Rochefort de la vice-présidence du parti hier. Ce dernier est soupçonné d’exhibitionnisme sexuel.

François Bayrou explique sa décision sur RMC et BFM-TV :

« Ce qui a été reconnu sur procès-verbal a été suffisamment grave et dérangeant pour que l’on ne laisse pas passer les choses. C’est incompatible avec un parti comme le nôtre. Il y a beaucoup de gens malades qui devraient en réalité se soigner, mais dans la responsabilité politique, c’est impossible. »

« Bientôt il sera plus facile de trouver un candidat de gauche à l’élection présidentielle que des truffes cet hiver »

Dans une tribune au Monde, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) appelle au rassemblement de la gauche en vue de l’élection présidentielle.

« Je ne demande à personne de s’effacer », assure-t-il, dans un contexte où son parti est en froid avec Jean-Luc Mélenchon, qui a décidé de se lancer seul dans la course à l’élection présidentielle.

« Je propose de remettre en route la machine à rassembler. Que chaque force, chaque candidat qui veut l’alternative, commence à acter ce qui nous rapproche, à rendre le commun que nous partageons plus fort que ce qui nous éloigne. »

Emmanuel Macron devance la gauche dans un sondage

Emmanuel Macron, qui sera aujourd’hui en visite dans le Cantal, relègue tous les candidats de gauche derrière lui, et en particulier François Hollande (11 %) et Arnaud Montebourg (entre 5 et 7 %). Dans tous les cas de figure, la gauche est éliminée au premier tour.

Si Alain Juppé représentait Les Républicains, il serait qualifié avec 33 % des voix pour le second tour face à Marine Le Pen (29 %). Si Nicolas Sarkozy était à nouveau candidat, il serait crédité de 27 % des intentions de votre, devancé par Marine Le Pen (29 %).

Bonjour et bienvenue dans ce direct qui, comme depuis lundi, relatera, minute par minute, les actualités politiques du jour.

Commençons par un rappel de ce qui a retenu notre attention hier :

Nicolas Sarkozy, dont les déboires judiciaires sont revenus sur le devant de la scène depuis lundi, quand le parquet de Paris a annoncé qu’il demandait son renvoi en correctionnelle dans l’affaire Bygmalion, a tout fait pour ne pas se montrer affaibli, hier, lors de son meeting à Poissy.

« Aucune polémique, aucune man’uvre, aucune manipulation aussi honteuse soit-elle ne me détournera de ma volonté absolue de construire avec vous une alternance forte, franche et perceptible par tous les Français », a-t-il déclaré 

Manuel Valls, qui fut conseiller de Michel Rocard à Matignon, s’est dit « triste » et « dégoûté » des déclarations faites la veille par Jérôme Cahuzac. Lundi, au premier jour de son procès, l’ancien ministre du budget a assuré avoir ouvert un compte en Suisse en 1992 pour financer les activités politiques de Michel Rocard. 

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