Royaume-Uni , qui sont les candidats à la succession de David Cameron ‘

Royaume-Uni , qui sont les candidats à la succession de David Cameron '

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Derrière le renoncement de Boris Johnson, la guerre de succession au sein des tories

Ce dernier avait déclaré qu’il démissionnerait d’ici au 9 septembre, tirant les conséquences du vote du 23 juin en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, à laquelle il s’opposait.

Cinq candidats ont fait part de leur souhait de succéder au locataire du 10 Downing Street. Les députés conservateurs doivent désormais se mettre d’accord pendant l’été pour désigner deux finalistes, avant que les 150 000 membres du parti choisissent leur « élu », qui sera intronisé le 9 septembre.

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L’actuelle ministre de l’intérieur a annoncé sa candidature dans une tribune publiée dans The Times. Elle apparaît comme la favorite après le retrait de Boris Johnson. L’Anglaise de 59 ans, présentée comme « la femme la plus puissante au sein du Parti conservateur depuis Margaret Thatcher », n’a pas mené le combat en faveur du Brexit.

Plutôt favorable à un maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE bien que connue pour ses prises de position eurosceptiques, elle est restée en retrait lors de la campagne référendaire. Mme May a cependant fait part, jeudi, de son engagement à ce que l’issue du vote du 23 juin soit respectée.

En tant que ministre de l’intérieur, poste qu’elle occupe depuis 2010, elle a largement contribué à l’élaboration ainsi que la mise en uvre des politiques britanniques en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Tenante de l’aile droite des Tories, elle est souvent comparée à la « Dame de fer », Margaret Thatcher, pour sa fermeté sur la délinquance et l’immigration.

Cette fille de vicaire a gravi les échelons au sein de sa formation politique. Sa carrière débute en 1986, quand elle est élue conseillère du district londonien de Merton. En 1994, elle renonce à ce poste et tente de reprendre une circonscription aux travaillistes, mais échoue par deux fois. Elle est finalement élue à la Chambre des communes en 1997, représentant la circonscription de Maidenhead, dans le sud de l’Angleterre. Entre 2002 et 2003, elle est la première femme à occuper le poste de secrétaire générale du Parti conservateur.

Mme May se décrit comme le porte-drapeau des Britanniques ordinaires, et affirme qu’elle est plus à même de les comprendre que Boris Johnson, élève de la prestigieuse école d’Eton et issu de la haute bourgeoisie.

« Honnêtement, à Westminster, tous ne comprennent pas ce que c’est que de vivre comme ça. Et certains ont besoin d’entendre que ce que fait le gouvernement n’est pas un jeu. »

Le ministre de la justice a fait campagne en faveur du Brexit, restant dans l’ombre de Boris Johnson. Ce proche de David Cameron a récemment écrit dans les colonnes de l’hebdomadaire The Spectator qu’il était « à regret parvenu à la conclusion que [l’ancien maire de Londres] n’est pas en mesure d’assumer la fonction de dirigeant et de bâtir une équipe pour la tâche qui s’annonce ». Jeudi, il a annoncé à la dernière minute, par un communiqué, son intention de briguer la tête des Tories.

M. Gove, 48 ans, a grandi en Ecosse. Il est le fils d’une mère célibataire, qui travaille comme assistante dans un laboratoire universitaire et dans une école pour sourds. Dans les années 1970, il est marqué par la faillite de l’entreprise de son père adoptif, qu’il impute à la multiplication des normes européennes dans le secteur de la pêche. Il mène une carrière de journaliste, d’abord dans des médias locaux, puis au sein du Times à partir de 1996.

Il entre au Parlement en 2005, puis occupe le poste de ministre de l’éducation, où il laisse un bilan controversé. Sa popularité au sein du parti conservateur semble avoir joué un rôle important dans la décision de Boris Johnson de ne pas se présenter à la succession de David Cameron.

Si le ministre chargé du travail et des retraites ne jouit pas d’une grande réputation au niveau national, il est bien connu des députés conservateurs chargés de designer les deux candidats qu’ils soumettront au choix du Parti. M. Crabb a souvent mis en avant son origine modeste élevé par une mère célibataire dans un logement social du Pays de Galles pour se distinguer des autres Tories, le plus souvent issus de milieux aisés.

Lorsqu’il a annoncé sa candidature, l’homme de 43 ans a déclaré vouloir répondre aux attentes des 17 millions de personnes qui ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, notamment en instaurant des contrôles plus poussés sur l’immigration. Membre du Parlement depuis 2005, il a occupé, en 2014, le poste de secrétaire d’Etat pour le Pays de Galles.

L’ancien ministre de la défense s’est déjà présenté à la direction du Parti conservateur en 2005, mais il a perdu face à David Cameron. Membre du Parlement depuis 1992, il a dû démissionner de son poste à la défense en 2011, après une polémique concernant l’un de ses amis proches, Adam Werritty. Ce dernier officiait comme conseiller non officiel au sein de son cabinet. Ne disposant d’aucune autorisation de sécurité, il a accompagné M. Fox lors de nombreux voyages officiels.

L’homme de 54 ans et d’origine écossaise a été un solide partisan du Brexit. Lors de l’annonce de sa candidature à la tête des Tories, il a déclaré qu’il ne soutiendrait pas un maintien du Royaume-Uni dans le marché unique européen, si cela signifiait d’accepter les principes de libre circulation dans l’Union.

La ministre de l’énergie et du changement climatique est l’une des ferventes partisanes du Brexit. Pour elle, la sortie du Royaume-Uni de l’UE est une « priorité absolue » et elle en fait son cheval de bataille dans la lutte pour la tête du Parti conservateur.

A 53 ans, Mme Leadsom a eu une longue carrière dans la banque et dans la finance, avant d’entrer au Parlement en 2010. A ses yeux, le pays a un avenir bien plus prometteur hors de l’Union.

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