Réunion d’urgence à l’ONU sur la situation à Alep-Est

Réunion d'urgence à l'ONU sur la situation à Alep-Est

Des milliers de civils fuient les combats et les bombardements au fur et à mesure de l’avancée des forces du régime syrien face à des rebelles aux abois.

A la demande de la France, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies va se tenir mercredi 30 novembre à New York sur la situation critique à Alep-Est, en Syrie. Elle doit commencer immédiatement après une session de l’exécutif onusien consacrée à l’adoption d’une résolution renforçant les sanctions contre la Corée du Nord, prévue à partir de 9 heures locales (15 heures à Paris).

Les 15 ambassadeurs du Conseil entendront un compte-rendu de la situation à dans la ville martyre fait par un responsable des opérations humanitaires de l’ONU et par le médiateur des Nations unies en Syrie Staffan de Mistura, intervenant par vidéoconférence.

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A Alep-Est, des milliers de civils fuient les combats et les bombardements au fur et à mesure de l’avancée des forces du régime syrien face à des rebelles aux abois. Les Nations unies ont condamné, mardi, la « descente aux enfers » vécue par la population dans la ville. Près de 20 000 personnes ont fui ces dernières 72 heures, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

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« Catastrophe humanitaire »

Pour l’ambassadeur français François Delattre, « la France et ses partenaires ne peuvent pas demeurer silencieux face à ce qui pourrait être un des plus grands massacres de civils depuis la Seconde Guerre mondiale ». Son homologue britannique Matthew Rycroft a « exhorté le régime syrien et la Russie à cesser les bombardements et à laisser entrer l’aide humanitaire ».

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Il a en outre affirmé que l’ONU « avait un plan » pour faire parvenir des secours aux habitants d’Alep-Est et évacuer les blessés et que « l’opposition » avait accepté ce dispositif : « Je demande donc à la Russie de faire en sorte que le régime syrien donne son aval », a-t-il ajouté.

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Mardi, le ministre des affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault avait souligné la « catastrophe humanitaire » dans la ville et la nécessité de venir en aide au plus vite à la population.

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