Protection de la planète , les dix gestes qui font (vraiment) la différence

Protection de la planète , les dix gestes qui font (vraiment) la différence

1. Je préfère le marché au supermarché

Aller au marché, c’est moins de déchets (le vrac, on le pratique depuis toujours au marché !), c’est le contact avec des producteurs en général locaux, c’est exactement la quantité souhaitée et ce sont des produits de saison.

Les chiffres : le transport des produits représente jusqu’à 75 % de leurs émissions de gaz à effet de serre dans notre panier de courses type et les emballages 8 % ; 10 % des exploitations au marché sont converties au bio contre 2 % en circuit long.

Pratique: la carte des marchés locaux sur consoGlobe.com.

2. Je nettoie comme grand-mère

Avant les publicités pour des produits promettant de tout nettoyer d’un coup de pschitt, grand-mère savait très bien nettoyer, pour moins cher, mais tout aussi efficacement, et sans lingettes ! N’écoutez donc plus les sirènes du marketing qui proposent des produits toujours plus polluants et pariez, comme des millions de Français, sur le quatuor gagnant du bon sens ménager : bicarbonate de soude, vinaigre blanc, savon noir, savon de Marseille. Sans oublier quelques huiles essentielles pour parfumer le tout.

Les chiffres : 233 lingettes sont utilisées par seconde dans les foyers français, plus de 7,3 milliards par an
; 91 % des produits ménagers industriels provoquent des émissions cancérogènes.

Pratique: tous les conseils pour la maison.

3. Je mange moins de viande

En France, on mange 50 kg de viande de b’uf chaque seconde, soit 1,55 million de tonnes de viande par an. Or saviez-vous que la viande est l’aliment qui émet le plus de gaz à effet de serre Plus que le secteur des transports. Nous pouvons en moyenne diviser par deux notre consommation, sachant que nous n’avons besoin que de 52 grammes de protéines par jour alors que nous en consommons 90 par jour en moyenne.

Les chiffres : 1 kg de viande bovine équivaut à 27 kg de gaz à effet de serre, contre 12 kg pour le porc, 11 kg pour la dinde et 7 kg pour le poulet
; la production d’un kilo de b’uf nécessite 13 500 litres d’eau, contre 4 600 litres pour le porc, 1 400 pour le riz, et 700 pour le maïs.

Pratique: huit astuces pour devenir végétarien en douceur.

4.
Je tonds plus vert

Voici un geste qui surprendra : nos équipements de jardin à essence sont des sources de pollution considérable. Nuisance sonore, ils polluent l’air proportionnellement beaucoup plus que nos voitures car leurs émissions ne sont pas réglementées. À l’achat, préférez donc les tondeuses électriques. Et, encore mieux, si vous avez une petite surface, privilégiez une tondeuse à la main : zéro pollution, zéro bruit, et une séance à la gym en moins ! Pensez aussi à ne pas tondre trop court, votre gazon n’en sera que plus robuste.

Les chiffres : une tondeuse de 5 ch pollue plus l’air qu’une voiture de 200 ch ; près d’un ménage sur trois possède une tondeuse thermique.

Pratique: comment choisir une tondeuse respectueuse de la nature.

5. Je fabrique mes désherbants et pesticides naturels moi-même

Les produits phytosanitaires dans les jardins font des dégâts considérables. D’ailleurs ils seront interdits à partir de 2019. Tant mieux, vous allez faire des économies et les alternatives simples et naturelles existent à base de savon, bicarbonate de soude (encore !), marc de café, terre de diatomées, savon noir, ail, pépins de pamplemousse, purin d’orties’ Les recettes sont nombreuses et efficaces pour repousser insectes et plantes indésirables, naturellement et simplement.

Les chiffres : plus de 66 600 tonnes de pesticides sont utilisées en France chaque année dans les cultures agricoles (90 %) ou horticoles (10 %)
; cela représente plus de 2 kg de pesticides (fongicides, herbicides et insecticides phytosanitaires) chaque seconde ; en France, on déverse 2,3 kg de matières (engrais ou pesticides) par hectare cultivé en agriculture.

Pratique: comment fabriquer son propre insecticide naturel.

6. Je fais pipi sous la douche !

Beurk Pour quelques gouttes dont nous nous débarrassons chaque jour, ce sont des quantités d’eau potable considérables qui sont perdues. Alors, certains chercheurs ont calculé qu’une ville comme Londres économiserait l’équivalent, chaque année, de 26 piscines olympiques d’eau gaspillée si chacun relâchait ces quelques gouttes en se lavant. Pas de souci d’hygiène : l’urine est stérile. Par contre, pensez à le faire en début de douche’

Le chiffre : chaque seconde sont vendues, en France, 175 bouteilles d’eau, soit 5,5 milliards de bouteilles d’eau par an.

Pratique :pourquoi faire pipi sous la douche est bon pour la planète

7.
Je voyage malin

Aller à l’autre bout du monde pour se dorer la pilule, non seulement tout le monde ne peut pas se le permettre, mais n’est-ce pas très « fin XXe
siècle décadent » Les vacances peuvent être au moins aussi agréables, plus intelligentes et moins polluantes : voyager plus lentement ; apprendre la maçonnerie en donnant de son temps sur un chantier collaboratif ; faire du camping chez les particuliers ; éviter autant que possible l’avion, surtout sur les courtes et moyennes distances’ Les possibilités sont nombreuses.

Les chiffres : sur un vol aller-retour Paris-Marseille, vous émettez environ 150 kg d’équivalent carbone en avion, contre 3 seulement en train
; 1 km parcouru en avion long courrier émet autant de carbone par personne que si vous faisiez la distance en voiture.

Pratique :les bons plans tourisme durable

8. Je repousse les insectes au lieu de les tuer

Le printemps voit le réveil des bêtes à bon Dieu. Si les villes sont devenues de relatifs havres de protection pour elles par rapport aux champs surtraités aux insecticides, ce n’est pas une raison pour les bomber de sprays nocifs chez nous. Les mouches peuvent être repoussées avec des huiles essentielles (de menthe poivrée par exemple) ou du basilic à votre fenêtre. Vous repousserez les fourmis avec de la craie en travers de leur passage. Et contre les moustiques, les astuces sont multiples. Plantez par exemple des géraniums à vos fenêtres ou faites vous-même une huile anti-moustique. Le géraniol est la molécule répulsive idéale contre les mouches, moustiques ou cafards. Il est le composant principal de l’huile de rose et de palma rosa et tend à remplacer la citronnelle dans la composition des répulsifs naturels. La citronnelle dont l’efficacité a pu être remise en cause.

Pratique : les conseils naturels contre les insectes en cliquant sur ce lien.

9. Je m’habille bio

Dans notre budget, les vêtements prennent une place importante. La culture conventionnelle du coton couvre 2,5 % des surfaces cultivées mondiales et consomme 25 % des pesticides de la planète ! Acheter du coton bio, c’est donc un geste qui fait une vraie différence. Beaucoup de marques courantes proposent des gammes en coton bio, il suffit de chercher le label (aucun souci, il est toujours très visible).

Les chiffres : la production de coton équitable progresse dans le monde avec 1,9 million de tonnes vendues par an, sur une production totale de 25,5 millions de tonnes ; environ 80 % du coton produit dans le monde aujourd’hui est OGM.

Pratique : Toutes les adresses de rêve pour s’habiller durable
.

10.
Je me déplace en mode « doux »

On parle de modes de transport « doux » pour la marche, les transports en public ou le vélo. C’est que la voiture doit être « dure », non Il reste que près de 4 déplacements 5 de moins de 2 km sont effectués en voiture, une distance sur laquelle, en incluant le temps pour chercher sa voiture et se garer, il est bien plus intéressant de se déplacer autrement. À l’échelle du pays, passer au « doux » limiterait considérablement les émissions polluantes.

Les chiffres : 6,56 voitures sont produites et vendues chaque seconde dans le monde ; il se vend quelque 2 millions de voitures neuves par an en France, soit un peu moins de 5 500 véhicules par jour.

Pratique : les conseils de consoGlobe.com pour bouger malin.

Leave A Reply