Présidentielle ,  40 % des Français ne sont pas décidés à aller voter ou ne savent pas pour qui 

Présidentielle ,  40 % des Français ne sont pas décidés à aller voter ou ne savent pas pour qui 

Jean-Baptiste de Montvalon : ce peut être une tentation, effectivement. Le cas de figure que vous évoquez permettrait au passage au « citoyen » d’économiser 2 euros, le coût de participation à chacun des deux tours… Rappelons toutefois que chaque votant devra également signer une « charte de l’alternance » dans laquelle il indiquera « partager les valeurs de la droite républicaine et du centre » et s’engager pour « l’alternance afin de réussir le redressement de la France ». 

Jean-Baptiste de Montvalon : Notre enquête ne le mesure que très imparfaitement. A ce stade, 6 % de l’échantillon global se dit certain d’aller voter au premier tour de la primaire. Dans ce sous-échantillon, 2 % sont des sympathisants de gauche. Une proportion trop faible pour en tirer des conclusions. Cela étant, votre question est dans toutes les têtes aujourd’hui. Dans la mesure où aucun candidat de gauche ne paraît en mesure de figurer au second tour de l’élection présidentielle, il semble qu’un certain nombre de sympathisants de ce camp s’interrogent sur leur éventuelle participation à la primaire de droite. On peut penser que cette participation sera relativement marginale, mais il est impossible de faire un pronostic.     

Jean-Baptiste de Montvalon : Il est également bien trop tôt pour tester des hypothèses de second tour. Cela n’aurait aucun sens, dans la mesure où on ne sait même pas quels seront les candidats au premier tour.  

Jean-Baptiste de Montvalon : Concernant l’abstention, il est bien trop tôt pour l’évaluer. Des éléments qui s’en rapprochent figurent toutefois dans ce sondage. Cette enquête – sans précédent dans son ampleur et sa durée – repose sur un échantillon de près de 20 000 personnes. Parmi elles, 12 469 personnes se disent certaines d’aller voter à la présidentielle. Par déduction, un tiers de l’échantillon total n’est donc pas certain de se déplacer. Par ailleurs, environ 15 % des personnes certaines d’aller voter n’ont pas encore choisi leur candidat. On peut estimer, grosso modo, qu’à ce stade, environ 40 % des Français ne sont pas décidés à aller voter ou ne savent pas pour qui. Ce qui est bien normal à sept mois du scrutin.

Jean-Baptiste de Montvalon : Bonjour. Merci pour ces premières questions. S’agissant des données brutes, aucun institut n’est tenu de les publier, aucun ne le fait. On peut considérer qu’il s’agit pour eux de cacher des recettes de cuisine… Mais publier ces données rendrait la lecture des sondages illisibles et incompréhensibles. On peut bien sûr le critiquer, le contester, mais c’est précisément le travail des sondeurs de corriger ces données en tenant compte, notamment, de la représentativité des sondés et de leur comportement électoral antérieur.

Le chat avec Jean-Baptiste de Montvalon commence. N’hésitez pas à lui poser vos questions !

Une enquête électorale sans précédent

Avant que Jean-Baptiste de Montvalon ne réponde à vos questions, petit rappel de la méthodologie de cette enqu »te électorale, qui porte sur un panel de 20 000 Français.

Une enquête électorale sans précédentLe Monde.frEntre novembre 2015 et juin 2017, les chercheurs du Cevipof en partenariat avec Ipsos et Le Monde interrogeront 16 fois un panel de 20 000 Français, de 1 000 jeunes de 16 à 18 ans et 2 500 personnes non inscrites sur liste électorale.

Qui sont les Français qui entendent participer à la primaire de la droite

Selon l’enquête du Cevipof pour Le Monde, les électeurs aspirants à participer à la primaire dessinent une certaine France bien intégrée culturellement et économiquement, et porteuse d’un certain ancrage catholique :12 % des plus de 65 ans, contre 3,5 % chez les moins de 35 ans ;8 % de ceux qui ont un diplôme bac + 4 ou grandes écoles, contre moins de 6 % chez ceux qui n’ont aucun diplôme ou le seul CEP ;7 % de ceux dont le revenu mensuel du foyer est de 6 000 euros ou plus, contre 4 % dans les foyers dont le revenu est inférieur à 1 250 euros ;12 % des catholiques pratiquants réguliers, 11 % des pratiquants occasionnels, contre 4 % chez les sans-religion.

C’est le nombre de Français inscrits sur les listes électorales qui déclarent être certains de participer à la primaire de la droite d’après l’étude du Cevipof pour Le Monde.

Votre sagacité n’est plus à démontrer, chers internautes, vous qui avez donné la bonne réponse à notre désormais rituelle question « Qui a dit « . 

C’est effectivement l’ancien ministre de l’économie, et candidat pressenti à la primaire de la gauche, qui a déclaré lundi, non sans fierté : « je suis arabo-morvandiau ! »

Pour plus d’informations, le contexte dans lequel cette phrase a été prononcée est consultable en libre accès un peu plus bas dans ce fil d’actualité en direct. 

Qui a dit  

Camarades internautes, une petite question pour tester votre assiduité matinale.

Sauriez-vous quel est l’auteur de cette citation   

Je suis arabo-morvandiau !

Indice : l’auteur de cette phrase est né à Clamecy, sous-préfecture de la Nièvre, où il est loisible d’aller emprunter des livres à la médiathèque François-Mitterrand ou de musarder au musée d’art et d’histoire Romain-Rolland.

Harkis : Pierre Laurent reproche à François Hollande des « hommages sélectifs »

Le secrétaire national du Parti communiste français a fait part de sa déception lundi, au lendemain du discours du président de la République sur les responsabilités de la France dans « l’abandon » des harkis après la guerre d’Algérie.  

Ce que je regrette, c’est que la France devrait avoir un discours global sur la responsabilité qui a été la sienne, finalement, dans l’ensemble de la guerre d’Algérie. Si on a des hommages sélectifs… La France porte une responsabilité dans l’ensemble de la guerre d’Algérie.

Le responsable du PCF, toujours au micro de RFI, a estimé que « la France devrait tenir un discours global sur l’ensemble des réparations à opérer par rapport à cette situation » : sur « le fait d’avoir mené cette guerre et d’avoir divisé les Algériens entre eux, d’en avoir utilisé une partie, les harkis, contre une autre partie de la population algérienne qui souhaitait l’indépendance, la majorité de la population algérienne ».

Nicolas Sarkozy favorable à Hillary Clinton 

Le candidat à la primaire de la droite a pris parti : Nicolas Sarkozy « souhaite la victoire de Hillary Clinton » face à Donald Trump, le 8 novembre, lors de l’élection présidentielle américaine.

L’ancien président de la République est revenu sur la comparaison que certains détracteurs établissent entre lui et Donald Trump : « Je pense que [pour] ceux qui la font, ce n’est pas un compliment. Peut-être que si Donald Trump devait gagner, je serais moins comparé à lui. Pour autant, je souhaite la victoire d’Hillary Clinton. »

Et d’ajouter :  

Ce n’est pas mon problème, je ne suis pas Américain, mais j’ai travaillé avec Hillary Clinton, j’ai pu mesurer qu’on pouvait lui faire confiance, qu’elle avait du courage. Enfin, si c’est Donald Trump, ce sera Donald Trump.

Sondage du Cevipof pour Le Monde

Nicolas Sarkozy rattrape peu à peu Alain Juppé. Arnaud Montebourg menace François Hollande. Marine Le Pen reste en position de force. Et Emmanuel Macron pourrait bousculer le scrutin.

Nos journalistes Jean-Baptiste de Montvalon et Gérard Courtois décryptent les principaux enseignements de la sixième vague de l’enquête électorale menée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par ­Ipsos-Sopra Steria.

Ce sondage a été réalisé du 9 au 18 septembre auprès de 18 659 personnes, dont 1 216 se déclarant certaines d’aller voter à la primaire de la droite des 20 et 27 novembre, et 1 017 à la primaire socialiste prévue en janvier 2017.

En déplacement à Calais ce lundi, François Hollande a précisé quel dispositif sera mis en place après le démantèlement du campement où vivent, selon lui, quelque 7 000 migrants. Il s’agira, selon le président de la République, « de véritables centres, en dur, limités en nombre, 40 à 50 personnes, capables de fournir un appui pour des procédures administratives. Voilà ce qui est digne, ce qui est ferme pour que la France puisse assurer ses devoirs ».

Affaire des écoutes : ce que Nicolas Sarkozy a dit aux juges d’instruction

Au cours de son interrogatoire du 22 juillet, dont Le Monde a pu prendre connaissance, l’ancien chef de l’Etat a dû justifier l’utilisation, à partir du mois d’août 2012, d’un second téléphone portable utilisant plusieurs lignes, dont l’une ouverte au nom de Paul Bismuth. Les juges soupçonnent MM. Sarkozy et Herzog d’avoir voulu échapper à d’éventuelles surveillances judiciaires dont ils auraient été informés.

« Je ne suis pas paranoïaque et j’étais loin d’imaginer tout ce qui allait m’arriver dans les quatre années à venir, où la réalité dépassa de loin la fiction. Ce n’est pas que j’ai été écouté, c’est que j’ai été constamment écouté », s’est plaint M. Sarkozy aux juges.

Bonjour cher « JMF de l’Oise » (si toutefois ce « 60 » correspond à votre plaque d’immatriculation),

Non, François Hollande n’a pas prévu de se rendre lundi matin dans la « jungle » de Calais, où vivent les migrants, près de la rocade. 

Le président de la République se rendra à la gendarmerie locale, puis à la sous-préfecture du Pas-de-Calais, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’extension du port calaisien. 

Vers la création d’une zone naturiste à Paris

Bruno Julliard, premier adjoint à la Mairie de Paris, a annoncé souhaiter l’installation prochaine d’une zone destinée aux naturistes dans la capitale. Celle-ci sera soumise ce lundi au vote du Conseil de Paris, sur une proposition des élus écologistes. « Il faut trouver le bon endroit. Probablement dans un parc ou un jardin, a-t-il déclaré sur RMC. Les écologistes proposaient le c’ur de Paris, voire les voies sur berges, on ne va pas commencer par-là. »

Mais avant de se pencher davantage sur la journée de lundi, rapide retour sur celles du week-end écoulé : 

Harkis. François Hollande a reconnu, dimanche, dans le cadre d’une journée d’hommage national, « les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux transférés en France ».  Bayrou. Lors de la clôture de l’université de rentrée de son parti, François Bayrou, maire centriste de Pau et président du MoDem, a très durement critiqué la campagne de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

Alstom. Samedi, à Belfort, »ville morte » samedi, la manifestation de « soutien aux Alsthommes » 

a réuni entre 4 000 et 5 000 personnes pour protester contre la fermeture programmée du site belfortain du constructeur ferroviaire. Macron. Emmanuel Macron s’est montré fédérateur au Sommet des réformistes européens, organisé samedi à Lyon par l’Institut Montaigne, un cercle de réflexion libéral, et par les Gracques, un think tank proche de l’aile droite du Parti socialiste. 

Des questions Des remarques Voire des interrogations existentielles N’hésitez pas à faire entendre votre voix au gré de vos commentaires.

Bonjour à tous les matinaux déjà présents sur le site, et bienvenue pour cette nouvelle journée où nous nous ferons l’écho en direct de l’actualité politique.

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