Philippe Pradal le maire de Nice caché dans l’ombre de Christian Estrosi

Philippe Pradal le maire de Nice caché dans l'ombre de Christian Estrosi

Christian Estrosi n’est plus maire de Nice depuis plus d’un mois, mais c’est lui qui a attiré toute l’attention médiatique après l’attentat du 14 juillet. Les chaînes de télévision se sont bousculées pour l’interviewer, et personne n’a semblé remarquer son successeur. Philippe Pradal a pourtant pris les rennes de la cité niçoise le 13 juin dernier.

Qui est Philippe Pradal, et pourquoi s’est-il fait si discret

Expert-comptable, Niçois de naissance et de c’ur, Philippe Pradal entre sur la scène politique en tant que colistier de Christian Estrosi à l’élection municipale de 2008. Il devient son bras droit au sein de la mairie en 2013, et conserve sa place de premier-adjoint lorsque ce dernier est réélu en 2014. Mais le mois dernier, Estrosi accède à la présidence de la région PACA et c’est Philippe Pradal qui devient numéro 1 de la mairie niçoise sans élection : c’est Estrosi qui le nomme pour prendre sa suite.

« Un calme dans la tempête »

Peu après son arrivée à la tête de la mairie, le journal Nice Matin lui dédie un article intitulé «
Cinq choses à savoir sur Philippe Pradal, le nouveau maire de Nice
». Mais les informations sont maigres, et pour cause : il est principalement décrit comme «
l’homme de l’ombre, le discret, le besogneux. Un calme dans la tempête
».

« Je fais ce qu’Estrosi me demande »

Interrogé sur son silence dans les médias après les attentats, Philippe Pradal a répondu qu’il se focalisait sur les médias étrangers, alors qu’Estrosi se chargeait des médias nationaux. «
Les Niçois savent que j’étais sur le terrain
», s’est-il également justifié. Mais dans Le Canard enchaîné on a pu lire une autre version : «
C’est simple, je fais ce qu’Estrosi me demande. Et il ne me demande rien
».

Pourtant au centre de l’attention, Estrosi s’est indigné d’être « transparent »

Pas si étonnant que ça, quand on sait à quel point Christian Estrosi souhaite rester dans la lumière. Lors d’une interview accordée à Paris Match, et alors que la ville de Nice commençait tout juste à pleurer ses morts, il s’est plaint d’être traité comme un «
subalterne
» par l’État. «
J’étais transparent alors que tout se passait dans ma ville [sic] et concernait les Niçois
», a-t-il déclaré. Des préoccupations que beaucoup ont jugé futiles et indécentes.

Rares sont ceux qui connaissent le nom de Philippe Pradal

Coucou @p_pradal , vous êtes bien le Maire de #Nice ou c’est Estrosi J’ai un gros doute vu votre absence…. À vous lire

‘ SaloméRainbow’ (@Salomerainbow) July 16, 2016

Estrosi tire la couverture vers lui, et un internaute ironise sur Twitter :

Christian Estrosi:  » J’ai été traité comme un subalterne « . Lol! A propos de subalterne, qu’en pense le « Maire » de #Nice, Philippe Pradal’

‘ Philippe Marlière (@PhMarliere) July 18, 2016

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