Michel Polnareff en tournée dans la région , Une enfance on la trimbale toute sa vie…

Michel Polnareff en tournée dans la région ,  Une enfance on la trimbale toute sa vie...

La foule, les fans sont au rendez-vous. Champagne à Épernay pour la première, carton à Bercy et dans quelques jours, un Zénith à Lille. Lundi, relâche pour une séance d’interviews. Michel Polnareff se prête au jeu des questions. Il y prend plaisir, même…

La dernière tournée date de neuf ans’ Ces retrouvailles, vous les attendiez avec impatience

« Je maintiens une communication avec mon public à travers les réseaux sociaux. J’y suis très actif et j’ai vu qu’il y avait une attente. Comme je ne sors pas de disques à un rythme effréné, je me suis retrouvé à écrire un livre, à préparer cette tournée. Le public l’attendait et il est très content. Moi, j’étais quand même un peu conscient qu’il y aurait quelques passages pas toujours au point. Je suis un perfectionniste. Le deuxième spectacle était différent du premier, le troisième sera encore un peu différent et ainsi on tend vers la perfection. Mais surtout, j’ai retrouvé mes moussaillons. »

Marylou qui tape sur son clavier et un langage SMS déjà pour le texte de la chanson « LNA HO » en 1989′ Vous avez été un visionnaire pour les réseaux sociaux

« Je ne connais pas un seul artiste qui ait les mêmes rapports que moi avec son public sur les réseaux sociaux. Je suis sur Facebook, Twitter’. Je n’ai pas de modérateur et moi seul réponds aux messages. »

Dans le titre de votre autobiographie « Spèrme », où vous vous confiez sur votre paternité, on retrouve les lettres p-è-r-e ; un père qui n’a pas été tendre avec vous. Si vous deviez lui faire passer un message…

« Je lui dirais que je lui ai pardonné. Il le fallait aussi pour moi-même que je lui pardonne tous les coups de ceinture que j’ai reçus. Par contre, il m’a aidé : je sais ce qu’il ne faut pas faire avec mon fils Louka, je sais comment doit agir un père. Une enfance, on la trimbale toute sa vie. »

Vous avez indiqué que vous auriez aimé être… boxeur !

« On a toujours envie d’être quelqu’un d’autre. Moi, j’aurais voulu être un grand avant-centre au foot. Ou alors un boxeur. »

Vous aimez le foot. Quel est le leader en équipe de France aujourd’hui

« J’aimais bien’ Ribéry. J’ai rarement vu un gars qui mouille autant la chemise. »

Avec le retour de Polnareff, le retour du « bashing » sur les réseaux sociaux. Ça vous fait mal

« Le bashing s’efface devant nos salles pleines et les gens sont heureux. Le bouche-à-oreille remplace toutes les mauvaises rumeurs. Il n’y a jamais eu une seule date de concert annulée. Et on ne parle jamais des dates ajoutées. »

Sur scène, vous vous êtes entourés d’une dream team. Votre côté perfectionniste

« J’ai même l’impression d’entraîner une équipe. En plus, ils sont onze sur scène, comme au foot. C’est un plaisir d’être accompagné par les meilleurs musiciens au monde, qui se régalent sur ma musique. C’est une famille qui me porte et le public le ressent. »

En concert à Lille, Douai, Amiens

«
Lille, c’est une jolie ville que je connaissais peu. On aime bien le public du Nord, comme on aime aussi celui de Toulouse. À la petite différence que celui du Nord est un excellent public.
» Et Michel Polnareff pourra dire «
Je suis at home
» à ses moussaillons nordistes jeudi 19 mai (spectacle à 20 h 30) pour sa première date au Zénith de Lille. La seconde est programmée le dimanche 20 novembre (à 18 h). Dans les Hauts de France, il sera également en concert à Amiens le samedi 26 novembre (20 h 30) et à Gayant Expo Douai le dimanche 27 novembre (à 18 h).

En piste pour le Polnaquiz…

Petit jeu du quiz avec Michel Polnareff et réaction à l’évocation de titres… de ses chansons, instantanés de vie d’artiste.

‘ Ça n’arrive qu’aux autres : vous le pensez toujours «
Oh la’ Je ne le pense plus du tout !
»

Mes regrets : il y en a (petit moment de réflexion) : «
Non, non. Je n’en ai pas.
»

Un train ce soir
«
Je ne prendrai peut-être plus un train, ça prendrait trop de temps. Mais si j’avais le temps, je prendrais bien un bateau. Tous les bateaux…
»

Sous quelle étoile suis-je né Vous qui avez une carrière planétaire’ «
Je crois une assez bonne quand même. Une étoile qui m’a aidé à surmonter beaucoup de choses dans la vie. Mais plus qu’une étoile, c’est un astéroïde qui me correspond. Un chercheur suisse en a découvert un et… il lui a donné mon nom. Il y a aujourd’hui un astéroïde qui s’appelle Polnareff !
»

Dans la maison vide : ça vous ferait peur «
Oui, j’ai connu des grands moments de vide. Ce n’est pas que je n’aime pas la solitude, mais je n’aime pas la solitude imposée.
»

L’oiseau de nuit : vous en êtes un Pour composer peut-être «
Je n’aime pas forcément travailler la nuit. Mais l’inspiration me vient la nuit. Une petite phrase, un truc, une mélodie’ C’est dans ma tête et je suis bien obligé de me lever et d’écrire. Si je ne fais pas, c’est brouillé et ça revient comme une bande son qu’on passe à une mauvaise vitesse ou à l’envers. Ça fait brroubrawiiiii (rire : vous allez arriver à l’écrire ) Après j’ai un mal fou à me rendormir !
»

Où est la Tosca Vous l’avez retrouvée «
Ah ! Mais non… Et on la cherche toujours ! En tout cas, on la fait sur scène et on s’amuse beaucoup.
»

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