Mai 2016 le mois de tous les records météo

Mai 2016 le mois de tous les records météo

Si vous avez mis le nez dehors à la fin du mois de mai 2016 dans la partie nord de la France, vous n’avez pas pu échapper aux trombes d’eaux et au faible ensoleillement. Sauf à vivre dans le Sud-Ouest, en Corse ou en Bretagne où mai a été exceptionnellement clément , le mois de juin devrait être un soulagement pour vous.

Le mois de mai a-t-il été plus humide que la normale ‘

Par endroits oui, par la faute d’une perturbation bloquée sur le sud de l’Allemagne, les régions comprises entre le Pas-de-Calais et le Centre dont l’Ile-de-France ont reçu des « quantités d’eau en trois jours sans équivalent sur la période 1960 à nos jours », du 28 au 31 mai.

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A Paris, autant de pluie en deux jours qu’en un mois l’an dernier

A l’échelle de la seule région Ile-de-France, c’est le mois le plus pluvieux, tous mois confondus, depuis 1960. La ville de Paris a reçu 175 mm (contre 63,2 mm pour les normales), le précédent record remonte à 1992 avec 133 mm. Idem à Orléans, où Météo France a relevé 178 mm, soit l’équivalent de trois mois de précipitations ; là encore le précédent record était bien inférieur, 148 mm en mai 1982.

Y a-t-il des régions où le mois de mai a été sec ‘

Oui, la Bretagne et plus encore le département des Côtes-d’Armor , l’ouest du massif pyrénéen, ou encore la Corse, ont reçu moins de pluie que lors d’un mois de mai conforme aux « normales de saison ».

Ainsi, la station météo de Trémuson dans les Côtes-d’Armor (à quelques kilomètres de Saint-Brieuc) n’a enregistré que 21,7 mm de précipitations cumulées (contre 64,5 mm en moyenne). Un peu de la même manière, la station de Tarbes (Hautes-Pyrénées) n’a reçu que 80,1 mm d’eau, contre 111,6 mm en moyenne pour un mois de mai.

Côté ensoleillement ‘

A Paris, le soleil n’a pas vraiment été à la fête en mai : les Parisiens n’ont profité que de 160 heures d’ensoleillement sur tout le mois, contre près de 194 heures pour les normales de saison. C’est un taux d’ensoleillement identique à celui relevé à Brest, alors que les normales brestoises sont d’habitude nettement plus basses que les parisiennes. En outre, la station météo de Montsouris (Paris 14e) a relevé un taux d’ensoleillement nul pendant 5 jours dont les trois derniers du mois.

Pour donner des heures d’ensoleillement, Météo France explique que le « rayonnement solaire direct » doit être « suffisamment intense pour que les objets, corps et constructions [‘] produisent nettement des ombres portées ». L’institut météorologique précise que ce « rayonnement » peut être mesuré par un héliographe, il doit être égal à 120 watts par mètre carré pour que l’institut considère qu’il y a vraiment du soleil.

Y a-t-il eu plus d’alertes météo fin mai ‘

La situation du début du mois de juin est presque meilleure que celle des lundi 30 et mardi 31 mai : avec sept départements actuels en vigilance orange, et les deux en vigilance rouge, les intempéries se raréfient.

On est loin des 26 départements en vigilance orange de la fin du mois de mai, qui couvraient la France de l’Indre jusqu’au Pas-de-Calais, épargnant simplement les régions de l’Alsace et de la Bretagne. Sans parler du 21 mai où les alertes météo France couraient jusqu’en Gironde, déclenchant la vigilance orange pour 29 départements.

Si moins de départements sont touchés par les alertes de Météo France, le pays est quand même passé en vigilance rouge dans deux départements. Ce mercredi 1er juin, c’est le cas dans le Loiret et la Seine-et-Marne, où les risques d’inondation sont forts, avec un danger de crue majeure.

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