Louvre-Lens , la nouvelle exposition temporaire consacré à Charles Le Brun le peintre du Roi-soleil débute ce mercredi

Louvre-Lens , la nouvelle exposition temporaire consacré à Charles Le Brun le peintre du Roi-soleil débute ce mercredi

Bénédicte Gady et Nicolas Milovanovic ont assuré le commissariat de l’exposition consacrée à Charles Le Brun, le peintre du Roi-soleil. Des mois de travail en amont, des semaines de travail sur place pour assurer le montage de l’exposition et les voilà ce mercredi devant leur fait accompli. «
Le meilleur moment C’était précisément ce temps de l’accrochage dans un décor spécialement conçu pour ça, explique Nicolas Milovanovic, le résultat correspond exactement à ce que nous voulions.
»

Et il ne faut surtout pas minimiser la puissance de ce plaisir puisque la dernière exposition consacrée au peintre de Louis XIV remontait à’ 1963 à l’initiative du Général De Gaulle et de son ministre de la Culture de l’Époque, un certain Andé Malraux. Le château de Versailles avait servi d’écrin mais depuis plus rien ! Bénédicte Gady en était intimement persuadée, il fallait sortir Le Brun de Versailles, c’est ce mercredi une réalité et c’est à Lens que cela se passe : «
Ici, on va découvrir toute la puissance de son art, explique-t-elle ; on a souvent caché le peintre derrière le monarque là, dans les 1700 m2 de la galerie on ne va voir que son talent
! » Et pour être bien vu on a évidemment besoin d’une scénographie à la hauteur. Maciej Fiszer a tout compris semble-t-il. Pour cette huitième exposition temporaire, il est sans doute celui qui a le mieux optimisé toute la surface disponible. Jamais les murs n’auront été mieux utilisés ! L’homme a de la ressource puisqu’il faut le rappeler, il est aussi le scénographe de l’expo Modigliani à Villeneuve-d’Ascq.

Outre le fait que depuis cinquante-deux ans personne n’avait pensé à placer Charles Le Brun au centre de l’actualité culturelle, il faut tenir compte de cette remarque distillée par Nicolas Milovanovic et qui n’est pas du tout anodine : «
On évoque à Lens le destin du plus grand peintre de France, qui servait le plus grand monarque du monde dont la France était alors la première puissance.
» C’est une montagne qui est venue du bassin parisien jusque dans le bassin minier.

Lorsqu’il est décédé, en 1690, l’ensemble de son travail a rejoint la collection royale. Celle précisément qui a contribué le plus à l’émergence puis le rayonnement du Louvre-Paris.

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