Les Russes n’ont pas piraté la campagne de Trump selon le FBI

Les Russes n'ont pas piraté la campagne de Trump selon le FBI

Les services de renseignement américains accusent Vladimir Poutine d’avoir lancé une campagne pour augmenter les chances de victoire du républicain Donald Trump.

Les pirates informatiques russes qui ont cherché à interférer dans l’élection présidentielle américaine n’ont pas piraté l’équipe de campagne nationale de Donald Trump, a déclaré mardi 10 janvier le directeur du FBI, James Comey.

Une enquête parlementaire a été ouverte par les chefs du Congrès américain en décembre sur les interférences russes dans l’élection américaine. Les services de renseignement américains accusent Vladimir Poutine et le gouvernement russe d’avoir lancé une campagne pour saper le processus démocratique américain et augmenter les chances de victoire du milliardaire républicain Donald Trump.

Ils accusent notamment les Russes d’avoir piraté des emails du parti démocrate et d’un proche de Hillary Clinton, et de les avoir diffusés sur Internet, notamment par WikiLeaks avant l’élection, déstabilisant la candidate démocrate.

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Piratage au niveau local

Selon le directeur du FBI, qui s’exprimait mardi devant la commission du renseignement du Sénat américain, les Russes sont entrés dans des ordinateurs de la campagne de M. Trump au niveau local ou au niveau des Etats, mais pas au niveau national. « Nous n’avons aucun indice que la campagne de Donald Trump ait été piratée » au niveau national, a dit le directeur du FBI devant la commission.

Les Russes ont par ailleurs accédé à des données du Parti républicain, mais il s’agissait de comptes de messageries électroniques « qui n’étaient plus utilisées », a expliqué le directeur du FBI. Les informations collectées étaient « de vieilles choses » et n’ont pas été disséminées par les Russes, selon lui.

La Russie dément toute interférence

De son côté, le Kremlin a démenti à plusieurs reprises ces accusations d’interférence dans la campagne américaine.

Mais l’administration Obama, qui passera la main à Donald Trump le 20 janvier, a sanctionné la Russie en expulsant trente-cinq diplomates considérés comme des espions. Donald Trump, qui a longtemps exprimé son scepticisme quant aux accusations des services de renseignement américains, s’abstient désormais de les critiquer directement

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