Le meeting aérien de Prouvy fête ses 30 ans et commencera dès le 8 juillet !
Et de trente meeting, trente. En fait le rendez-vous aérien aligne 29 éditions successives depuis 1987. Mais Pierre Deprez avait déjà organisé un meeting en forme de tour de chauffe en’ 1977. Même le député et ancien ministre Roland Nungesser, le neveu de Charles, était présent. Faites les comptes.
Le programme sera donc étoffé en 2016. C’était déjà vrai les années précédentes, et encore plus cet été, le meeting s’étale dans le temps.
Dès le 8 juillet sur l’aérodrome, les simulateurs de vol du SIRPA, « l’agence de com interne » de l’armée, seront présents. On pourra sur place vivre l’expérience d’un vol en Patrouille de France, ou s’installer sur le siège éjectable d’un Jaguar. La grosse nouveauté, elle, va décoiffer. Attention à la mise en pli, les filles. Une soufflerie permettra de vivre l’expérience d’un parachutiste en chute libre. À ne pas louper.
Visite d’importance, dès le lundi 11 et jusqu’au 14, c’est un avion mythique, le DC3 (oui oui, le fameux Dakota, l’avion des paras du 6 juin 1944) qui se posera à Prouvy. Mais là, sous la version utilisée par Air France pour la reprise des premiers vols commerciaux après la Seconde Guerre. L’occasion de découvrir comment étaient agencés les avions de ligne de l’époque, limités à une petite trentaine de sièges. Voir d’embarquer à bord pour des vols de prestige, mais là, il faudra se tourner vers les mécènes du meeting (1). Les 12 et 13 juillet, ce sont des baptêmes dans des voitures de prestige (Ferrari, Lamborghini) qui seront proposés, au profit de l’association Un Sourire d’enfant.
De quoi patienter jusqu’au 14. Avec un « apéro » de taille dès le 13 au soir : un vol crépusculaire d’avions de voltige équipés de fumigène. Spectaculaire. Conseil de Pierre Deprez pour le grand jour ; venir tôt, dès 11 h, pour éviter les bouchons. De toute façon, la petite restauration est largement assurée sur place. Un, ça vous évitera les bouchons, deux, vous verrez passer le KC 135, le ravitailleur en vol officiel de l’armée. Il viendra en direct du défilé du 14 Juillet à Paris, sera encadré par des Mirage, et ne’ se posera pas. Bien impossible pour un aéronef qui est en fait un Boeing 707.
Autre star attendue, un F 16 de l’armée belge. Le must toujours de l’US Air Force. L’an dernier, deux F 16 de Florennes avait survolé le meeting. Là, on aura droit carrément à une démo solo. Ça va faire du bruit : les Rafale et autres Mirage tricolores auront de la concurrence.
Autre première cette année, la présence au sol d’un Jaguar, l’avion mythique de la guerre du Golfe. Et des nouveaux venus au meeting, la Patrouille de l’armée de l’air jordanienne, sur leurs avions de voltige.
La star de toujours du meeting, la Patrouille de France sera là, bien sur, comme tous les ans. Comme les autres participants classiques sans lesquels le meeting serait comme une soupe sans sel. Le Mirage 2000 de l’escadron Champagne, l’équipe de voltige de l’Armée de l’air, ses paras champions du monde , la patrouille belge des Red Devils. Mais surtout le meeting espère conserver ce qui fait son ADN depuis toujours : la gratuité. Mais cet objectif-là devient de plus en plus difficile à tenir. Aux coûts qui augmentent répondent les baisses de subventions des collectivités territoriales. Plus sévères cette année
Heureusement, le meeting voit se développer le mécenat. Avec une arrivée de taille l’an dernier, Toyota. Le site de TMMF a joué en 2015 le mariage d’amour avec le rendez-vous de Prouvy. N’empêche, comme l’an dernier, celui ci fera appel aux dons pour les visiteurs désirant le soutenir. Vos promesses pourront cette année encore être adressées au site www.meetingaerienprouvy.fr. contre attestation donnant droit déduction fiscale. Et le meeting toujours pour trouver des fonds proposera aussi à la vente son nouveau signal de reconnaissance, un patch marqué de la tête de mort chère à Charles Nungesser.