L’armée irakienne annonce avoir totalement libéré Fallouja des mains de l’Etat islamique

L'armée irakienne annonce avoir totalement libéré Fallouja des mains de l'Etat islamique

Les forces irakiennes annoncent avoir totalement libéré dimanche 26 juin Fallouja, une ville de l’ouest de l’Irak aux mains de l’organisation Etat islamique (EI) depuis janvier 2014.

Un porte-parole des forces irakiennes, Sabah al-Noman, a indiqué à l’Agence France-Presse :

« Aujourd’hui, le commandant des opérations à Fallouja, le général Abdelwahab al-Saadi, annonce que la ville a été libérée après que les forces d’élite du contre-terrorisme ont pris le contrôle du quartier Al-Jolan »

« Al-Jolan, qui était le dernier bastion de Daech [acronyme en arabe du groupe Etat islamique] dans la ville, est à présent à l’abri de ce groupe terroriste », a ajouté le porte-parole. « Il n’a pas fallu plus de deux heures aux [forces antiterroristes] CTS pour s’emparer de ce quartier et Daech n’a pas tiré une seule balle », ce qui démontre qu’il avait été « défait avant même l’entrée des troupes dans le quartier », a-t-il ajouté.

Un porte-parole pour le commandement conjoint de coordination des opérations contre l’EI en Irak a pour sa part déclaré qu’il « existait encore des poches de résistance de l’EI au nord-ouest de Fallouja ».

Lire le reportage :
 

L’Irak proclame la victoire à Fallouja

Fuite de dizaine de milliers d’habitants

Les forces irakiennes avaient lancé le 23 mai l’offensive pour reprendre Fallouja aux mains de l’EI depuis janvier 2014, année où le groupe ultraradical s’est emparé de plusieurs pans du territoire irakien, surtout au nord et à l’ouest de Bagdad.

Des dizaines de milliers d’habitants de la ville ont fui depuis le début de l’offensive et leur retour, une fois la ville entièrement reprise aux djihadistes, risque d’être rendu compliqué par la présence en masse d’engins explosifs.

Lire les témoignages :
 

Irak : les évadés de Fallouja racontent le joug de l’EI

Un responsable militaire a indiqué samedi que les forces irakiennes avaient contrôlé 20 000 personnes ayant fui les combats afin de démasquer d’éventuels jihadistes de l’EI qui tenteraient de se mêler aux flots de déplacés.

Sur les quatre cents hommes des quatre bataillons engagés pendant quinze jours, neuf auront été tués, et trente autres blessés.

Laurent van der Stockt pour « Le Monde »

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