La gazette de l’Euro , Ronaldo mate les Dragons la Mannschaft  contre tout un pays 

La gazette de l'Euro , Ronaldo mate les Dragons la Mannschaft  contre tout un pays 

Le Monde
| 07.07.2016 à 06h44
Mis à jour le
07.07.2016 à 07h02
|

Par Erwan Le Duc

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Tout en rejetant l’importance de ce statut, Joachim Löw, ne s’est pas privé de mettre la pression sur les Bleus. « Je ne pense pas qu’on soit favori parce qu’on ne joue pas que contre l’équipe de France mais contre tout un pays », a expliqué le sélectionneur allemand, qui estime que la France est « un peu plus forte qu’en 2014. »

« Je ne sais pas si c’est le fait de jouer en France, mais il y a cette étincelle qui nous guide depuis le début’ », avait auparavant déclaré Hugo Lloris, le gardien des Tricolores en conférence de presse. Pour Aimé Jacquet, qui fut le sélectionneur des Bleus lors du Mondial de 1998, ce statut de pays hôte est à double tranchant : « Attention, en football, c’est une charge énorme de recevoir ! Regardez ce qu’il s’est passé avec le Brésil en 2014 ! Il faut éviter la dispersion, il y a les familles, les amis’ oh la la [rires]. Il faut beaucoup de vigilance ».

« C’est difficile de faire du football fiction », a ajouté Lloris, en expliquant que c’est justement « ce genre de match contre une grande nation du football [qui] doit nous permettre d’écrire l’histoire. » « On a une nouvelle page à écrire, a ajouté le sélectionneur français, Didier Deschamps, elle est blanche aujourd’hui, les joueurs peuvent la remplir. »

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La question étant, quels joueurs ‘ Didier Deschamps, dont le métier n’est pas que de sélectionner, a deux choix à faire : celui d’un homme et celui d’un système. En défense centrale, une hésitation persiste quant au partenaire de Laurent Koscielny, choix par défaut entre l’expérience fébrile d’un Adil Rami et la jeunesse pas forcément plus rassurante d’un Samuel Umtiti. Ce dernier aurait cependant les faveurs des pronostics, notamment au regard de l’absence du colosse Mario Gomez en face. L’autre question concerne le schéma tactique : le 4-3-3, plus défensif, avec N’golo Kanté en sentinelle pour bloquer Mesut Özil, ou le 4-2-3-1, plus offensif, similaire à celui qui a fait exploser l’Islande, afin de mettre le trident offensif dans les meilleures dispositions.

« Tout dépendra de quelle équipe d’Allemagne il y aura au départ, a expliqué Deschamps. C’est un rapport de force. L’Allemagne a toujours l’habitude de maîtriser son sujet, d’avoir une possession supérieure à l’adversaire mais on ne peut pas jouer ce match en pensant uniquement à défendre pour les surprendre. »

PORTUGAL – Pays de Galles : 2-0. Et Cristiano Ronaldo bondit’ Sur un coup de tête rageur de leur star, suivi d’un but opportuniste de Nani en début de seconde période, le Portugal est allé chercher sa place en finale de l’Euro, mercredi à Lyon, en battant des Gallois vaillants mais limités, notamment par l’absence de leur meneur Aaron Ramsey.

Après quatre matchs nuls et une victoire en prolongations (contre la Croatie), la Selecçao a enfin gagné une rencontre dans le temps réglementaire, ce qui est tout de même le minimum pour un finaliste. Douze ans après la désillusion à domicile contre la Grèce (défaite 0-1), les Portugais rêvent à nouveau du titre, tandis que Cristiano Ronaldo rejoint Michel Platini en tête des meilleurs buteurs de la compétition (avec neuf buts en quatre éditions, contre une seule pour le Français) et s’imagine déjà en quadruple Ballon d’or.

« L’équipe a effectué un travail merveilleux pour parvenir en finale. J’espère que dimanche, vous me verrez pleurer de joie, a déclaré Ronaldo. J’ai toujours dit que je voulais gagner quelque chose avec le Portugal. Ça fait treize ans que je suis au plus haut niveau, les statistiques ne mentent jamais et c’est naturel d’en être là. »

Malgré un Gareth Bale omniprésent, les Dragons avaient perdu leur feu sacré, et quittent cet Euro sur une défaite logique, au bout d’un parcours qui ne le fut pas vraiment. « Je suis très fier de tout ce qu’on a réussi. On est évidemment déçus du résultat ce soir, mais on rentre tout de même à la maison la tête haute », a conclu Bale.

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« Je viens de vérifier dans le dictionnaire : à l’article décontraction ils ont mis une photo de Thomas Müller comme illustration. » La réponse d’Oliver Bierhoff, manageur général de la Mannschaft, à une question concernant l’humeur toujours égale de son attaquant, malgré son manque de réussite (pour l’instant).

Le titre honorifique de « roi de l’incruste » de cet Euro revient à ce jeune volontaire, qui a posé à côté d’un Cristiano Ronaldo rigolard lors de la photo officielle de la Selecçao.

Pendant ce temps-là, à Limoges, sur le Tour de France, un ancien basketteur (Frédéric Weiss) a rencontré un cycliste (Thomas Voeckler).

Et au château de Clairefontaine, Paul Pogba et Patrice Evra dansent comme des tontons, en tongs et charentaises.

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