Investitures de la République en marche Macron au Mali’ suivez l’actualité politique en direct

Investitures de la République en marche Macron au Mali' suivez l'actualité politique en direct

Dupont-Aignan « déplore profondément » le départ de deux proches au FN

Le président de Debout la France a indiqué ce vendredi « regretter profondément » le départ au Front national de deux proches, lesquels seront candidats aux législatives dans les Bouches-du-Rhône et en Saône-et-Loire.

« Je déplore ces départs, je les regrette profondément, mais ça a le mérite de la clarté », a indiqué le député-maire de Yerres (Essonne) à propos des départs de son porte-parole, Laurent Jacobelli, et de son ex-directeur-adjoint de cabinet, Maxime Thiébaut.

Après une alliance d’entre-deux-tours à la présidentielle et un accord vite vidé de sa substance pour ces législatives, M. Dupont-Aignan a tenté de relativiser ces départs :

Ce sont deux personnes sur 577 candidats, voilà. Ils ont choisi… Je suis très clair, moi, je n’ai jamais changé d’avis. J’ai toujours dit, et Marine Le Pen l’a très bien compris, que mon parti resterait indépendant.

Région Île-de-France : Solère contraint à la démission

Thierry Solère a été contraint à la démission de la présidence du groupe Les Républicains au conseil régional d’Ile-de-France. M. Solère, député sortant LR, a remis sa démission en fin de matinée. Raison officielle : se consacrer à sa campagne des élections législatives dans les Hauts-de-Seine. Selon plusieurs sources à l’Agence France-Presse, outre son « absence répétée » au conseil régional, certains de ses collègues dénoncent sa proximité avec La République en marche du président Emmanuel Macron.

Deux proches de Dupont-Aignan rejoignent le FN pour les législatives 

Laurent Jacobelli, également secrétaire général adjoint de Debout la France, sera candidat dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Gardanne, actuellement détenu par l’EELV François-Michel Lambert, a indiqué Stéphane Ravier, patron du FN dans le département.

Maxime Thiébaut sera pour sa part candidat dans la 4e circonscription de Saône-et-Loire, actuellement détenue par la PS Cécile Untermaier et qui avait placé Marine Le Pen à 43,65% des suffrages exprimés le 7 mai a confirmé Nicolas Bay, patron de la campagne des législatives pour le Front national. Dans la foulée, M. Thiébaut a été nommé vice-président de l’association Les Patriotes fondée cette semaine par Florian Philippot « au sein du FN ». 

Macron confirme l’engagement militaire français au Mali et au Sahel

En déplacement au Mali, le chef de l’Etat a rendu visite aux troupes françaises à Gao. « La France est engagée depuis le début à vos côtés et ce que je suis venu ici vous dire, de manière très claire, c’est qu’elle continuera à l’être, de la même manière », a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

« La détermination de la France sera complète à vos côtés pour la sécurité non seulement du Mali mais du Sahel, en continuant l’engagement de nos forces (…), en continuant à nous engager aussi dans une feuille de route diplomatique et politique », a-t-il ajouté.

Une candidate LR investie face à Bruno Le Maire

Coumba Dioukhané, adjointe au maire d’Evreux, sera candidate pour Les Républicains dans la circonscription du nouveau ministre de l’économie. Ce dernier sera aussi candidat, mais il doit porter les couleurs de La République en marche depuis qu’il a annoncé son arrivée au gouvernement.

« Je ne suis pas candidate pour gêner M. Le Maire, je suis candidate pour défendre les valeurs du parti Les Républicains », a déclaré Mme Dioukhané à l’Agence France-presse. « Il n’était pas question de laisser cette circonscription sans un candidat LR », a-t-elle ajouté. 

L’Elysée répond aux rédactions dans une lettre à Reporters sans frontières

Dans ce courrier, l’Elysée affirme que M. Macron ‘est très attaché au traitement de fond des sujets et souhaite ouvrir l’Elysée aux journalistes sectoriels («rubricards ») qui portent sur l’action présidentielle un autre regard. C’est dans cet esprit qu’il a été proposé aux rédactions d’élargir aux journalistes spécialisés défense ou diplomatie le voyage officiel auprès des forces armées.’ 

Selon le courrier, dans l’organisation du voyage officiel (au Mali), cette préoccupation (d’ouverture) a pu n’être pas assez expliquée, d’où les interprétations et inquiétudes qui sont nées ces derniers jours.’ En aucun cas, affirme-t-on à l’Elysée, il ne s’agit de sélectionner les journalistes :

Il va de soi que nous avons ouvert l’option aux rédactions mais jamais imposé un journaliste plutôt qu’un autre (…). Les journalistes qui se sont inquiétés peuvent se rassurer : l’Elysée n’entend pas faire le travail des rédactions.

Pour en lire plus sur ce sujet, nous vous invitons à consulter cet article : 

Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure d’effectuer ce travail, nous attendons pour cela la liste des candidatures définitives ainsi qu’éventuellement, s’il le communique, le fichier officiel des candidats du ministère de l’intérieur. 

Absolument, elle sera par ailleurs face à Pierre-Yves Bournazel pour LR qui n’a pas caché sa volonté de travailler avec Emmanuel Macron. 

Non, le député UDI n’aura pas d’adversaire de La République en marche dans sa circonscription de Seine-et-Marne.

Marine Le Pen lance sa campagne à Hénin-Beaumont

Photo : AFP / Philippe HUGUEN

Des syndicats saluent la prise de contact avec Edouard Philippe

La CGT et l’UNSA ont salué vendredi la démarche du premier ministre, Edouard Philippe, qui a appelé jeudi syndicats et patronat pour leur dire « l’importance qu’il accorde au dialogue social », et veulent désormais rencontrer le nouvel exécutif concernant la future réforme du droit du travail. Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont l’intention d’aller vite pour réformer le droit du travail en utilisant la voie des ordonnances, alors que les syndicats réclament du temps.

La démarche du premier ministre a été appréciée par plusieurs syndicats. 

« Monsieur Philippe m’a appelé hier soir, c’est plutôt bien, j’espère très rapidement une rencontre avec lui, le président de la République et la ministre du travail », a réagi le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, sur LCP, vendredi. Il estime cependant qu' »à vouloir aller trop vite, on se prend parfois les pieds dans le tapis ». « On est d’accord pour aller vite si on augmente le smic, réduire le temps de travail, pas de problème », a-t-il ironisé, prévenant: « Il y a de la mobilisation en perspective, on a déjà annoncé que la CGT irait à la rencontre des salariés la troisième semaine de juin. » »J’apprécie la démarche du coup de fil personnel et d’ouverture d’un dialogue que je juge très utile », a déclaré de son côté le secrétaire général de l’UNSA, Luc Bérille. « C’était un coup de fil de courtoisie et de prise de contact. Le message c’était qu’il souhaite nous rencontrer prochainement », mais sans donner de date, a précisé M. Bérille. « Quelle que soit la voie qu’on choisit, je souhaite qu’il y ait de la concertation. La loi El Khomri a été entachée d’un péché originel et si une concertation avait eu lieu avant, on n’aurait pas eu tout ce pataquès », a commenté M. Bérille dont le syndicat va demander des « éclaircissements sur le fond » de la réforme à venir.Dans un tweet, la CFTC a fait part d’un « échange cordial et constructif » avec son numéro un, Philippe Louis.

 

Les contradictions du PS

Porté par un idéal de transformation radicale, le PS se plie au principe de réalité une fois au gouvernement. Une contradiction qu’il doit résoudre pour sortir de la crise, soutient l’historien Marc Lazar. 

Laurent Wauquiez renonce à être candidat aux législatives

Dans un communiqué, le député LR affirme qu’il ne briguera pas un nouveau mandat afin de pouvoir rester à la tête de la région Rhône-Alpes.

« Lors de la campagne des élections régionales, j’ai indiqué que si j’étais élu, je resterais président de la région. Le respect de la parole donnée est sacré », déclare M. Wauquiez, précisant qu’il serait le suppléant de la candidate Isabelle Valentin dans la première circonscription de la Haute-Loire, pour l’aider à « remporter cette élection législative au nom de la droite et du centre ».

Nathalie Kosciusko-Morizet est effectivement candidate dans la 2e circonscription de Paris et aura face à elle, pour La République en marche, Gilles Le Gendre.

Florian Philippot revient sur la candidature de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont

« C’est son territoire de c’ur. Elle avait perdu à cent voix [en 2012] là elle gagnera » assure le vice-président du Front national sur BFM-TV/RMC. « Ce sera notre leader, la chef de file des députés patriotes à l’Assemblée nationale, pour éviter qu’Emmanuel Macron aille plus loin dans son projet de saccage. Pour porter d’autres idées pour justice sociale, protéger les Français face aux menaces terroristes » ajoute celui qui est candidat en Moselle. Il ajoute :

Si on n’a que des députés Les Républicains qui sont déjà à moitié chez Macron face à cela, on n’aura pas d’opposition. Donc il est absolument indispensable de se mobiliser. L’essentiel des cadres LR ont appelé à voter Macron ils portent une part de responsabilité dans ce carnage qui s’annonce.

NDDL : Collomb veut une « médiation » mais met en garde contre la « radicalisation »

« On va essayer de travailler sur la médiation et donc nous ne voulons pas de mesures qui soient des mesures brutales », a assuré Gérard Collomb le nouveau ministre de l’intérieur sur RTL ce matin au sujet du projet contesté d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Jeudi, le chef du gouvernement Edouard Philippe a promis une médiation avant une décision « claire » et « assumée » sur ce dossier. M. Collomb a dit souhaiter travailler « avec l’ensemble de la population, y compris des représentants de ceux qui occupent les lieux ». M. Collomb fait surtout référence aux « écologistes qui peuvent être plus modérés » auxquels le nouveau ministre en charge de l’environnement Nicolas Hulot « saura parler ».

« Je mets en garde contre une certaine radicalisation, il faut faire attention dans le langage de celles et ceux qui encadrent », a toutefois averti le ministre de l’intérieur.  « Dans ma génération, on a connu, par exemple, les dérives qui ont pu avoir lieu en Allemagne et en Italie », a souligné M. Collomb, 69 ans, faisant référence aux actions violentes des Brigades rouges ou de la Bande à Baader qui ont ensanglanté la péninsule italienne et la République fédérale d’Allemagne (RFA) dans les années 1970 et 1980.  « Il faut faire attention à ce que la violence du langage d’un certain nombre d’hommes et de femmes politiques ne finisse pas dans la violence des actes », a-t-il poursuivi.  « Il y a des mots dans le débat politique français du côté de l’extrême gauche et quelques fois de l’extrême droite, qui sont extrêmement violents et donc peuvent pousser les gens à la radicalisation. La radicalisation n’est pas simplement islamiste », a déclaré le ministre.

Interrogé par Le Monde hier, M. Delevoye, président de la commission d’investiture de La République en marche a affirmé qu’aucun choix de candidature ou non n’avait été fait en fonction des risques de présence du Front national au second tour. Cette question ne sera tranchée que dans l’entre-deux-tours, lorsque la question d’un désistement au profit d’un parti ou de l’autre se posera dans le cadre de triangulaires ou de quadrangulaires.  

Tout à fait, il s’agit de la circonscription du député PS François André, qui avait annoncé son soutien à Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle qui fait donc partie des députés PS préservés. 

On compte différents cas de figure et cette liste ne sera exhaustive qu’après la publication finale prévue aujourd’hui par LRM 

A droite Franck Riester, Thierry Solère, Yves Jégo, Laure de la Raudière, n’ont pas d’adversaires de La République en marche. Des circonscriptions de personnalités de droite, qui ne sont pas candidates elles-mêmes, sont également épargnées. C’est le cas de celle d’Edouard Philippe, Christian Estrosi, de Xavier Bertrand, d’Hervé Gaymard, de Benoist Apparu ou encore d’Arnaud Robinet.A gauche c’est le cas des socialistes Stéphane Le Foll, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, François Pupponi, Georges Pau-Langevin ou encore Ericka Bareigts, des radicaux Sylvia Pinel ou Joël Giraud et des écologistes François-Michel Lambert et Eric Alauzet.

Nicolas Hulot et Notre-Dame-des-Landes

Invité pour sa première interview en tant que ministre de la transition écologique et solidaire, jeudi soir sur France 2, il a déclaré : « On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d’autres. » « Ma conviction, c’est qu’on n’a pas étudié toutes les alternatives. Je pense que la meilleure démonstration pour apaiser, c’est que par rapport aux contraintes, aux visions, des uns et des autres, il y a probablement une autre option qui permettra de satisfaire les intérêts des uns et des autres », a-t-il dit, ouvrant la voie à une solution de remplacement.

Alexis Corbière : « un gouvernement old school »

Face à Emmanuel Macron, Alexis Corbière, qui fut porte-parole de Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle et est candidat aux législatives en Seine-Saint-Denis, craint « un va-t-en guerre sociale qui estime qu’on a perdu du temps sur le code du travail ».

Il dit espérer que Nicolas Hulot, le nouveau ministre de la transition écologique « ne va pas marcher dans les pas de M. Macron qui est devenu le roi du ‘et en même temps' ». Il ajoute :

Nous, on appréciait beaucoup M. Hulot (…) oui je pense qu’il n’aurait pas dû y aller car hormis Nicolas Hulot c’est un gouvernement old school.

Alors que M. Hulot a déclaré hier sur le plateau du 20 heures de France 2 a assuré qu' »il existe d’autres alternatives » dans le dossier Notre-Dame-des-Landes, M. Corbière estime que « si une autre solution existait sans doute qu’elle serait apparue, mais on va le juger sur les faits ».

« Donner une majorité de progrès au pays »

L’objectif d’Emmanuel Macron aux législatives : affaiblir LR afin d’empêcher ce parti d’avoir un nombre élevé de députés, voire la majorité, et de s’éviter ainsi une cohabitation forcée avec la droite anti-macroniste.

Le ministre de l’éducation nationale veut « 100 % de réussite au CP »

Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’éducation nationale est l’invité de France inter ce matin et il fixe sa priorité : 

A la rentrée, l’objectif c’est 100% de réussite au cour préparatoire, ça concerne le REP + (réseau d’éducation prioritaire). Mon but, c’est que tous les élèves sortent du cours préparatoire en sachant lire, écrire, compter.

Tout à fait, merci de votre remarque, les Français de l’étranger voteront pour le premier tour le 3 juin en Amérique du Nord et du Sud, le 4 juin pour le reste du monde. Le second tour aura lieu le 17 juin en Amérique et le 18 partout ailleurs.

En effet, le député PS de la 9e circonscription de Paris annonce au Parisien qu’il ne sera finalement pas candidat. « Après vingt ans de mandat, il m’a paru légitime de passer à autre chose », affirme-t-il. Il assure qu’il s’agit d’une décision « personnelle » et juge « inexact » de dire qu’il avait fait des offres de service à La République en marche :

Je militais en faveur d’une candidature unique dans la 9e et dans la 10e entre LRM et les socialistes réformistes (…) Cela n’a pas été possible à cause de la décision sectaire du PS de présenter dans la 10e un candidat contre l’avis des élus et militant du 13e [arrondissement parisien] et parce que LRM a fait de même dans la 9e.

Le scrutin aura lieu les 11 et 18 juin.

Avant de se consacrer à l’actualité du jour, revenons sur les temps forts de la journée de jeudi :

Comme le veut la coutume des live du Monde n’hésitez pas à nous adresser vos remarques et questions en commentaire de ce live, nous ferons notre possible pour tâcher d’y répondre.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l’actualité politique du jour où nous nous intéressons particulièrement aux premiers pas d’Emmanuel Macron en tant que chef de l’Etat ainsi que de son gouvernement, mais également à la campagne pour les élections législatives.

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