François Hollande se dit  prêt  à défendre son bilan

« Une mise au point salutaire » pour Jean-François Cambadélis

Pour le premier secrétaire du PS, les déclarations de François Hollande sur « ce qui a fâché la gauche ».

M. Cambadélis qui est aussi à la tête des soutiens du chef de l’Etat, fait référence au débat sur la déchéance de nationalité que François Hollande dit regretter dans l’entretien à L’Obs.

« Je mesure le trouble que cette initiative a pu créer », explique le chef de l’Etat, raconnaissant que la déchéance de nationalité n’a « aucune valeur dissuasive ». Il poursuit :

« Elle s’inscrit dans un plan d’ensemble pour unir le pays, face à une épreuve que nous n’avions jamais connue et à un ennemi qui nous a déclaré la guerre en enrôlant de jeunes Français dressés pour tuer d’autres Français. [‘] Mais dès lors que la révision constitutionnelle divisait alors qu’elle devait rassembler, j’ai préféré y renoncer. »*

Le président de la République dit regretter « de ne pas avoir réussi à nous donner un cadre commun sur ces questions » et « que la gauche l’ait regardée comme une mesure qui pouvait diviser. Je regrette que l’opposition en ait fait un sujet de surenchère politique. »

Sur la loi El Khomri, qui a, elle aussi, divisé la gauche, François Hollande maintient toutefois sa position. 

Hollande tacle Juppé pour se distinguer à gauche

Dans son entretien à L’Obs, François Hollande révèle un objectif  : rallumer au plus vite l’émolient clivage gauche/droite pour stopper l’offensive d’Alain Juppé, mais aussi enrôler sous sa bannière une gauche en miettes, analyse Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde.

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Six moments-clés du quinquennat vus des coulisses de l’Elysée

Les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme publient aujourd’hui un livre d’entretien avec François Hollande. Nous avions publié cet été ses confessions sur six moments fort du quinquennat, à relire ici.

François Hollande « prêt à l’inventaire sur (ses) 60 engagements »

Il assure avoir « mené une politique de gauche », évoquant les 60 000 postes créés dans l’éducation nationale, la réduction des « inégalités fiscales » ou les « avancées sociales » de son quinquennat. 

Il dit « regretter » le débat sur la déchéance de nationalité. « Je regrette que la gauche l’ait regardée comme une mesure qui pouvait diviser. Je regrette que l’opposition en ait fait un sujet de surenchère politique », déclare-t-il ainsi. 

Réagissant au fait que des électeurs de gauche s’apprêtent à voter à la primaire de la droite, il déclare : « Si nous installons l’idée que pour éviter l’extrême droite, il faut voter pour la droite, eh bien, à ce moment-là, il n’y aura plus de gauche. » Il accuse l’extrême droite d’être « un danger pour notre modèle républicain » et la droite de mettre « en cause notre modèle social ».

Mais avant de commencer, on rembobine les actualités d’hier. 

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