Foot , à distance Metz règle le compte du Racing qui ne montera pas en Ligue 1

Metz a plié l’affaire ce dimanche après-midi sur le terrain du dauphin dijonnais. Un 4-0 net et sans bavure où Békamenga, l’ancien Lensois, n’a même pas eu besoin de marquer. Les Lorrains possèdent désormais sept points d’avance sur le Racing, à deux journées de la fin, et ont brisé définitivement tout rêve de montée nordiste. Dans un Bollaert-Delelis à guichets fermés le 13 mai, les Lorrains devraient même pouvoir valider leur accessit pour l’étage supérieur, si tout se passe bien à domicile contre Tours la semaine prochaine. Ils viendront alors dans le Pas-de-Calais détendus et sans pression, alors que Lens espérait une « finale ».

Nervosité et de précipitation inhabituelles

Elle n’aura pas lieu. D’abord à cause des Sang et Or qui ont manqué deux rendez-vous de suite, à Nîmes (2-4), puis contre le Paris FC (0-1). Les Lensois ont affiché leurs limites dans deux domaines où il ne faut pas se rater quand approche la remise des récompenses : l’efficacité et la sérénité. Le Racing pointe en dixième position au classement des attaques de L2 et William Cyprien, son meilleur marqueur avec 7 buts, est un milieu de terrain. Tout un symbole. Lens a manqué d’expérience dans ce sprint final. Menés au score au bout de trois minutes vendredi, les hommes de Kombouaré ont montré des signes de nervosité et de précipitation inhabituelles. «
Si vous n’êtes pas capables de battre le dernier, c’est que vous n’avez pas votre place pour monter en Ligue 1
», avait d’ailleurs lancé à chaud l’entraîneur sang et or.

Une influence sur les coulisses du club

Ce scénario de la 36e journée a évidemment une influence sur les coulisses du club. En cas de montée en L1, le Racing pouvait tabler sur une rentrée de 16 M’ et Gervais Martel gagner un peu de temps dans le dossier de la revente du club. Il n’y a maintenant plus que deux options envisageables. Soit Hafiz Mammadov donne suite à l’une des deux offres de rachat (celle de l’Ivoirien Gooré et celle d’un fonds d’investissement anglais) qui lui ont été transmises par le conciliateur. Soit l’actionnaire majoritaire refuse et, dans ce cas, la holding sera placée en liquidation judiciaire par le Tribunal du commerce de Paris, en vue d’un dépôt de bilan. Les prochains jours s’annoncent déterminants pour l’avenir du Racing.