Fillette noyée à Berck, la mère Fabienne Kabou rétablit quelques vérités

Fillette noyée à Berck, la mère Fabienne Kabou rétablit quelques vérités

Ils ont tous la même image de la jeune femme : «
Polie, gentille, très agréable’
» Les témoins qui ont défilé à la barre de la cour d’assises ce mardi après-midi ont tous croisé la route de Fabienne Kabou, le 19 ou le 20 novembre 2013.

Pour l’une c’était dans le bus qui amenait la mère et son enfant de la gare : «
La petite fille était vraiment jolie. Je lui en ai fait la remarque, d’ailleurs. Le teint mat, de beaux yeux bleus’
» Pour une autre, c’était sur la plage, où elle promenait son chien : «
Elle m’a demandé l’heure des marées. La petite a fait quelques pas sur le sable, et elle est tombée sur les fesses.
»

Berck choisie pour ses marées

C’est vrai, avant de venir à Berck-sur-Mer, Fabienne Kabou s’était bien renseignée sur les marées. C’est même pour cette raison qu’elle a choisi Berck. On s’est souvent arrêté sur ce commentaire qu’elle a eu, à propos du nom de la ville, qui «
ne sonne pas joliment
».

La présidente lui demande ce qu’il en est, alors. «
Non, ce n’est pas vraiment sérieux, de parler de cette onomatopée.
» Elle secoue la tête : «
D’ailleurs, la consonance n’est pas la même. Je ne sais plus d’où vient cette histoire, mais la vérité est que j’avais été très marquée, dans ma jeunesse, par le phénomène des grandes marées. Je crois que j’ai cherché sur Internet où se trouvaient les plus forts coefficients, et les plus grandes valeurs étaient à Berck.
»

«
Il n’empêche que cette histoire a fait beaucoup de mal à la ville
», dit Jean-Max Gousseaume. Lui a croisé Fabienne Kabou et sa fillette le soir du 19. Elle lui a demandé où était la mer, s’il connaissait un hôtel. «
Je l’ai renseignée. J’étais content de l’aider, elle était tellement polie.
» Et le lendemain, il n’était pas loin de la découverte du petit corps. Il en garde un très fort ressentiment. Pour lui, qui s’est senti harcelé par la presse, à l’époque, et pour sa ville aussi : «
Ce n’était pas la première fois qu’on parlait d’un corps ici. Mais Berck n’est pas que la ville des crimes, quand même !
» Personne, ni ici ni ailleurs, n’a jamais dit cela’

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