Expulsée de son logement mardi elle a dormi dans sa voiture
Mardi, élus communistes et sympathisants avaient pourtant fait le nécessaire pour que cette Rebreuvoise conserve son domicile jusqu’à son relogement. Mais son expulsion a tout de même été opérée, non sans bousculade. Mardi après-midi, les élus ont été reçus par le sous-préfet qui a rappelé que ce cas était critique et que l’expulsion était inéluctable.
La jeune femme avait ainsi prévu de dormir dans sa voiture devant la sous-préfecture. Elle n’a pas dormi à Béthune, en revanche, elle a bien passé une partie de la nuit dans sa voiture, rue Rouanel, à Rebreuve-Ranchicourt. À deux pas de son logement quitté quelques heures plus tôt. «
Dans la précipitation, on n’avait pas pu emmener tous les cartons. Certains étaient restés dehors. Je ne voulais pas qu’on me vole le peu de choses qu’il me reste.
»
« S’il faut faire une grève de la faim, je ferai une grève de la faim »
Ce mercredi, la jeune femme attendait des nouvelles, et des bonnes si possible. Elle espère récupérer un logement rapidement. «
Apparemment, quand on expulse quelqu’un, on doit lui proposer un logement dans les quinze jours’
» Pour cela, il faut être intégré au contingent préfectoral. Ce qui est son cas.
Elle a récupéré ses derniers cartons, nourri son chat, et contacté des associations pour sa garde. Elle s’est montré reconnaissante vis-à-vis de ceux qui ont agi mardi et émue de tant de messages de sympathie sur les réseaux sociaux. Elle ne sait pas de quoi sera fait demain «
mais s’il faut faire une grève de la faim, je ferai une grève de la faim
».