Euro 2016 , le Portugal trop limité pour aller au bout’ Pas si sûr…

Euro 2016 , le Portugal trop limité pour aller au bout' Pas si sûr...

N’en déplaise aux amoureux du jeu, c’est le Portugal qui affronte les Bleus, dimanche, pour la couronne européenne. On est dur Peut-être, quand on voit où en sont les Lusitaniens. Mais franchement, les faits sont là : une troisième place tirée par les cheveux au premier tour, une qualification arrachée au bout de la prolongation en huitièmes, puis aux tirs au but en quarts, et enfin un succès dans le temps réglementaire, face au pays de Galles. Le tout, sans proposer un jeu d’une grande qualité. Ça calme.

Oui, mais Fernando Santos et ses hommes assument. «
Je m’en fous que ce soit spectaculaire ou pas
», assène le sélectionneur. Quelque part, on ne peut pas lui donner tort. On ne peut pas dire non plus que la tâche sera aisée pour les Bleus. Après tout, personne, jusqu’ici, n’a su faire ce que la France sera obligée de réaliser : battre le Portugal.

Les demi-finalistes de la dernière édition ont mis du temps à trouver la bonne formule. Mais depuis les matchs à élimination directe, le système, un 4-4-2 en losange, demeure. La colonne vertébrale de l’équipe est solide. Rui Patricio assure sans fioriture dans les buts, Pepe (absent en demi-finale mais qui devrait être là dimanche) est le plus régulier, Danilo a pris ses aises en sentinelle du milieu, et Cristiano Ronaldo, ben… C’est Cristiano Ronaldo ! Ajoutez à cela un Nani plutôt efficace (3 buts) et la pépite Renato Sanches (18 ans seulement, si, si), et vous avez une équipe qui tient la route.

Autour de ces « incontournables », les solutions sont multiples. La preuve, tous les joueurs de champ ont participé à cet Euro. Ce qui veut aussi dire que le groupe portugais est homogène. «
Le Portugal a été beaucoup critiqué, mais il a le talent, et pas seulement. Il a aussi de la solidarité et du courage. C’est une vraie équipe.
» L’hommage est de Chris Coleman, sélectionneur gallois. Il sait de quoi il parle.

Et puis, les Portugais ne sont qu’à une marche d’ouvrir, enfin, leur palmarès international. Ils ont loupé leur première occasion en 2004 et ne voudront pas manquer cette nouvelle chance.

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