Euro 2016 Griezmann , On s’est dit qu’il fallait se bouger le cul

Euro 2016  Griezmann ,  On s'est dit qu'il fallait se bouger le cul

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La réaction des Bleus. Antoine Griezmann est revenu sur la réaction de l’équipe de France après la triste première période contre l’Irlande dimanche. Il a notamment reconnu que Didier Deschamps et plusieurs joueurs avaient clairement haussé le ton dans les vestiaires : «
On s’est dit qu’il fallait se bouger le cul, qu’on montre la vraie équipe de France. On allait passer pour des cons avec ce résultat. Le coach a fait des choix tactiques qui ont aidé. Je suis très content de la réponse qu’on a donnée
».

Le niveau de l’équipe de France
: Le joueur de l’Atletico est conscient que les performances de l’équipe de France sont insuffisantes. Mais rappelle que dans un Euro, seul le résultat compte : «
Nos entames de match ne sont pas bonnes, il faut s’améliorer. Je pense qu’on ne peut pas faire pire qu’hier (dimanche) d’ailleurs. Après tant qu’on gagne, je m’en fous de comment on joue. C’est vrai que ce qu’on fait, ce n’est pas très bon pour le coeur des Français. Mais si à la fin, ça gagne, tout le monde sera content je pense.
»

Sur les critiques. Décevant lors du premier tour, malgré un but décisif contre l’Albanie, Antoine Griezmann a été critiqué dans les médias. On lui reprochait notamment de ne pas être au niveau de sa saison avec l’Atletico. Aujourd’hui co-meilleur buteur de l’Euro avec trois réalisations, il assure monter en puissance : «
Les critiques, bonnes ou mauvaises, il faut les accepter, ça fait partie du métier. Après, je ne me pose pas beaucoup de questions, j’essaie de faire de mon mieux. Ça aurait changé beaucoup de choses si j’avais marqué lors du premier match contre la Roumanie. Je dois continuer à tout donner. Je me sens de mieux en mieux. J’étais fatigué avant la compétition mais je reviens bien.
»

Sur l’adversaire en quart de finale. Antoine Griezmann, qui «
regarde tous les matchs
», ne va évidemment pas manquer le match entre l’Angleterre et l’Islande ce lundi soir qui déterminera le prochain adversaire des Bleus. «
Quelque soit l’adversaire, on a vu depuis le début de la compétition que tout sera compliqué. Ce serait un échec de s’arrêter en quart de finale. Je suis persuadé qu’on a l’équipe pour aller au bout. Mais encore faut-il le prouver sur le terrain
».

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