En direct , quelle stratégie pour Jean-Luc Mélenchon Posez vos questions à notre journaliste

En direct , quelle stratégie pour Jean-Luc Mélenchon  Posez vos questions à notre journaliste

Bonjour. Ce chat sur la stratégie de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle va commencer. N’hésitez pas à poser vos questions.

Contrairement à ce que nous vous avons précédemment indiqué, le chat avec notre journaliste Raphaëlle Besse Desmoulières sur la stratégie de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle commencera à 15 h 15 et non pas à 15 heures. Vous pouvez dès à présent lui envoyer vos questions !

Posez vos questions à notre journaliste. Quelle stratégie pour Jean-Luc Mélenchon face à la primaire de la gauche

Cela fait maintenant près d’un an que Jean-Luc Mélenchon a lancé sa campagne présidentielle. Celui qui est désormais le candidat de La France insoumise aborde avec sérénité la nouvelle phase qui s’ouvre : dans un entretien au Monde paru aujourd’hui, il assure toucher au but quant aux 500 parrainages nécessaires pour se présenter et avoir l’accord d’une banque pour financer sa campagne.

Le député européen s’interroge également sur l’utilité d’une candidature socialiste « sans projet et sans avantage électoral ». Pour lui, la bataille se joue désormais entre la ligne représentée par Emmanuel Macron et la sienne.

Quelle est sa stratégie dans la course à la présidentielle Qu’est-ce qui, dans son programme, le différencie des candidats à la primaire à gauche  

A partir de 15 h 15, Raphaëlle Besse Desmoulières, journaliste au service politique du Monde viendra répondre à toutes vos questions sur le sujet. D’ici là, vous pouvez commencer à lui adresser vos questions. 

Oui, nous vous préparons un comparateur de programmes qui devrait être prêt très bientôt. D’ici là, n’hésitez pas à nous poser des questions à ce sujet !

Absolument ! Voici les mesures concrètes présentées ce matin par Sylvia Pinel, candidate du Parti radical de gauche pour la primaire :

Un plan TPE pour un soutien spécifique aux 3,5 millions de très petites entreprises ;Une réforme du RSI ;La légalisation de l’usage du cannabis ;Le droit de vote des étrangers aux élections locales et nationales ;La défense du droit à mourir dans la dignité, le recours à la PMA pour toutes les femmes et l’adoption pour tous les couples ;La scolarisation obligatoire des enfants dès 3 ans.

Bonjour Frédéric. Cette idée de revenu universel, déclinée de manière différente selon les candidats qui la portent, ne vise pas uniquement l’électorat étudiant puisqu’il s’agit d’un revenu qui serait versé à tous les citoyens sans condition et tout au long de leur vie, pour leur permettre de subsister, en complément ou en remplacement de revenus du travail. 

Certains le défendent au nom de l’autonomie et du développement personnel des citoyens, pour repenser la place du travail dans la société ; d’autres mettent en avant un argument plus pragmatique : le partage de la richesse dans une nouvelle société robotisée, où il n’y a plus suffisamment de travail pour tout le monde.

Mais seuls cinq des principaux candidats déclarés à l’élection présidentielle prônent un revenu universel véritablement inconditionnel et universel, en phase avec l’esprit originel de ce projet : Jean-Luc Bennahmias et Benoît Hamon, candidats à la primaire à gauche ; Yannick Jadot, le candidat d’Europe-Ecologie-Les Verts ; Pierre Larrouturou, le candidat de Nouvelle Donne ; Charlotte Marchandise, la candidate de Laprimaire.org.

Pour retrouver le détail de leurs propositions, et voir ce qui les distingue, nous vous invitons à lire ce décryptage réalisé par les Décodeurs : 

« La Russie est un partenaire historique, quel que soit le régime en place », estime Mélenchon

Interrogé par Le Monde sur la situation internationale après avoir été très critiqué sur sa position concernant la Syrie et la Russie, M. Mélenchon juge que le pays dirigé par Vladimir Poutine est « un partenaire historique, quel que soit le régime en place » et que « les sanctions contre les Russes ne mènent nulle part ». 

A la question « Condamnez-vous le soutien de la Russie à Bachar Al-Assad, et notamment les bombardements russes à Alep « , voici sa réponse :  

Pourquoi choisir entre les bombardements russes, turcs, nord-américains et français L’urgence est de donner une chance à la paix. J’adhère à la position unanime de l’ONU. J’adopte la liste des bandes armées qu’elle exclut du processus de paix. »

Mélenchon estime que le « revenu décent » et le « revenu universel » proposés par MM. Valls et Hamon « sont des illusions »

Dans un entretien au Monde, le candidat de La France insoumise estime que le « revenu décent » de M. Valls ou le « revenu universel » de M. Hamon sont « dans le meilleur des cas (…) des illusions, souvent une pure mystification ».

Voici ce qu’il leur reproche : 

Les deux disent qu’ils fusionneront d’autres allocations, mais ils se gardent bien de dire lesquelles. Il y aurait en effet de quoi craindre. Car leurs deux formules sont au-dessous du seuil de pauvreté, de l’allocation aux adultes handicapés et même du minimum vieillesse ! M. Hamon propose un revenu universel de 535 euros et M. Valls de 800 euros, mais sous conditions ce qui est encore pire. Cela ne permet pas aux gens de vivre ; tous seront dans l’obligation de trouver un autre revenu par le travail. Résultat : ça menace les actuels allocataires de minima sociaux, mais ça garantit un revenu supplémentaire à MM. Bolloré et Dassault. Absurde ! Certes, certains seront illusionnés. Mais pas les pauvres gens qui comptent à l’euro près ce qu’ils ont et n’auront plus. En entendant cette ‘gauche’, ils risquent de fuir de l’autre côté ! »

Le Pen en tête des intentions de vote chez les fonctionnaires

Selon une enquête publiée début janvier par le Cevipof (Sciences po), quel que soit le scénario de l’élection :

Marine Le Pen, bien qu’en recul depuis mai 2016, arrive en tête des intentions de vote des fonctionnaires au premier tour (entre 20,7 % et 22,2 %) ;La candidate FN devance François Fillon (entre 18,8 % et 21 %), qui se situe environ 5 points au-dessus du meilleur candidat de gauche, une place très disputée entre Manuel Valls (15,3 % à 16,5 %) et Jean-Luc Mélenchon (15,2 % à 16,7 %). 

La gauche recule dans les intentions de vote par rapport à la vague précédente, en mai, où 41 % des salariés du public (en suffrages exprimés) avaient l’intention de voter pour un candidat de gauche. Ils ne sont plus qu’entre 29,4 % et 39,5 % en décembre, relève le Cevipof.

Par métiers : 

Manuel Valls arrive en tête chez les enseignants (entre 21 % et 22,2 %), talonné par Jean-Luc Mélenchon ;Chez les policiers et militaires, c’est Marine Le Pen qui domine largement les intentions de vote (46,3 % à 46,8 %), loin devant François Fillon ;Les fonctionnaires de catégorie A (plus haut niveau) penchent de préférence pour Manuel Valls (19 % à 20,5 %), suivi de près par François Fillon (18,2 % à 19,8 %) et Emmanuel Macron (15,6 % à 19,4 %).Ceux de catégories B et C préfèrent Marine Le Pen (entre 21,3 % et 27,6 %), suivie de François Fillon (18,6 % à 19,8 %).

Pour Peillon « il y a eu des fautes politiques lourdes » pendant le quinquennat

Interrogé par Ouest-France, l’ancien ministre de l’éducation nationale, qui se targue de ne pas avoir été « ministre de Manuel Valls » évoque le bilan du quinquennat. Selon lui « la déchéance de nationalité, des baisses d’impôt pour les entreprises sans contrepartie, une majorité rétrécie, l’utilisation répétée du 49.3 » constituent « des fautes politiques lourdes ».

Mais pour lui « il y a aussi eu de bonnes choses : le mariage pour tous, la possibilité de partir à la retraite plus tôt, la garantie jeunes, la priorité à l’éducation, le sauvetage de la Grèce… », énumère-t-il, ajoutant :

François Hollande ne mérite pas l’excès d’indignité auquel certains se livrent. On ne construit pas l’avenir en faisant table rase du passé. »

Jean-Luc Mélenchon a (presque) ses parrainages

Dans un entretien au Monde, le candidat de la France insoumise, affirme qu’il ne lui manque plus que 17 des 500 parrainages d’élus nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle, même s’il affirme « je ne suis pas tranquille tant que je n’ai pas une marge, aux alentours de 600 signatures ».

Une information judiciaire ouverte sur la rémunération litigieuse d’assistants parlementaires du FN au Parlement européen

Le parquet de Paris a ouvert, le 15 décembre, une information judiciaire pour « abus de confiance », « recel d’abus de confiance », « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « travail dissimulé » visant à déterminer si des assistants parlementaires d’eurodéputés du Front national ont été rémunérés indûment par Bruxelles alors qu’ils exerçaient par ailleurs des fonctions au sein du parti.

Arnaud Montebourg est l’invité de France Inter ce matin, voilà ce que l’on peut retenir de ce qu’il a dit :

Interrogé sur sa position sur la Russie, il a précisé ses intentions estimant qu’une levée des sanctions à l’égard de Moscou ne pouvait être accordée qu’au prix de « concessions réciproques » notamment sur la mise en uvre des accords de Minsk.

Jean-Christophe Cambadélis l’optimiste

Dans la continuité de sa conférence de presse de rentrée où il avait affirmé que « la gauche a toutes ses chances » dans le contexte actuel, le premier secrétaire du PS a réitèré ce matin sur Europe 1 : « Nous serons la clé de cette présidentielle : tout le monde est bloqué. »

Economie : les programmes des candidats de la primaire à gauche trop légers

Peu de chiffres, pas de cadrage budgétaire digne de ce nom, des hypothèses de croissance hautes… Audrey Tonnelier, journaliste économique au Monde, a analysé les programmes des principaux candidats.

Jean-Jacques Urvoas soutient Manuel Valls

A son tour, le garde des sceaux vient d’officialiser, sur RTL, le fait qu’il appuiera l’ancien premier ministre dans la bataille de la primaire à gauche.

La plupart des ministres qui se sont prononcés ont donné leur soutien à M. Valls, même si beaucoup réservent encore leur annonce. Consultez notre galaxie des soutiens :

Bayrou et la « dérive » de Fillon

Crédit : AFP PHOTO / Eric FEFERBERG

Eloignons-nous quelques instants de l’actualité à gauche pour revenir sur un autre bras de fer : celui qui se joue en ce moment entre François Bayrou, président du MoDem, et François Fillon, qui représentera la droite à l’élection présidentielle.

M. Bayrou dira début février s’il brigue lui aussi l’investiture suprême ou s’il soutient un candidat. Un appui que François Fillon convoite car il lui permettrait d’élargir son électorat. Mais les deux hommes se sont déjà largement affrontés, le premier reprochant son programme au second qui, pour sa part, a critiqué le président du MoDem pour avoir appelé à voter François Hollande en 2012.

Il y a toujours de l’eau dans le gaz entre les deux François. Mercredi 4 janvier, M. Bayrou a demandé au candidat de la droite de cesser ce qu’il appelle une « dérive ». Questionné sur son programme concernant la Sécurité sociale sur TF1 mardi soir, M. Fillon s’était dit  « gaulliste » et « chrétien », raisons pour lesquelles il ne prendrait « jamais de décision contraire à la dignité humaine » alors que ses adversaires taxent son programme de « brutal ». « Qu’est-ce que ça a à voir « , s’est interrogé M. Bayrou sur i-Télé mercredi soir. « Je suis croyant hein, je ne vais pas m’offusquer d’un mouvement de foi. Mais comment peut-on arriver à mélanger la politique et la religion à ce point, de cette manière déplacée « , a souligné le maire de Pau, en insistant :

Le principe de la France, c’est qu’on ne mélange pas la religion et la politique. On considère que les choix politiques sont différents ou indépendants des choix de la religion. »

Une campagne en ligne

Cet entretien avec M. Mélenchon nous donne l’occasion de vous inviter à consulter cet article que vous n’avez peut-être pas eu l’occasion de lire pendant les vacances. Une grand partie de la campagne du candidat de La France insoumise se passe sur les nouveaux médias, notamment Internet et les réseaux sociaux, et rencontre un beau succès.

Pour Mélenchon « le vrai choix des électeurs PS » est à faire entre Macron et lui

Dans un entretien au Monde, le député européen, qui se présente sous les couleurs de son nouveau mouvement, La France insoumise, affirme :

 Actuellement, le PS est en troisième position derrière M. Macron et moi-même. Dans ces conditions, sans projet et sans avantage électoral, à quoi bon un candidat du PS En réalité, le vrai choix des électeurs du PS, c’est de trancher entre l’orientation gouvernementale amplifiée, telle que la porte M. Macron, et la tradition de l’humanisme émancipateur de la famille culturelle, que j’incarne. »

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’actualité politique de la journée !

Comme d’habitude vous connaissez la formule : n’hésitez pas à nous adresser vos questions et remarques en commentaire. Nous tenterons, dans la mesure du possible, d’y répondre !

Leave A Reply