En direct , Macron doit annoncer ce matin sa candidature à l’élection présidentielle

En direct , Macron doit annoncer ce matin sa candidature à l'élection présidentielle

Avant l’annonce de candidature de Macron, les couteaux sortent chez tous les responsables politiques : 

Crise de jalousie médiatique pour Arnaud Montebourg à l’heure où son concurrent Macron doit annoncer sa candidature Macron est « le candidat des médias », a dénoncé le candidat à la primaire organisée par le PS à l’antenne de France 2.

« J’ignore qui est Emmanuel Macron, quelles sont ses orientations (…), pour moi il est un peu comme Monsieur X » (…) Il a une équipe de campagne très étoffée, la quasi-totalité des magazines, beaucoup d’organes de presse ».

Et d’insister, se considérant comme délaissé par la presse nationale (pourtant invité sur le plateau d’un média national) : 

« C’est le candidat des médias, puisqu’il en est à sa 75e une de magazine sans avoir fait une seule proposition »

« Les propositions que je formule sur le terrain provoquent l’engouement populaire (…), seule la presse régionale s’intéresse à ma candidature. Pas la presse nationale ».

Le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, Matthias Fekl, a pour sa part qualifié Macron de « candidat de ceux qui veulent faire exploser la gauche » et critiqué sévèrement le choix de l’avoir fait entrer au gouvernement en 2014, sur RMC. « A ce titre, je n’ai jamais compris sa nomination » au gouvernement en août 2014 quand il a succédé à Arnaud Montebourg à la tête du ministère de l’économie, a-t-il reconnu.Le vice-président du Front national Florian Philippot ne se prive pas de questionner sur Twitter l’intérêt de la candidature de Macron, estimant que « son créneau européiste, néolibéral, immigrationniste est déjà saturé à droite et à gauche »‘Le candidat à la primaire de la droite François Fillon a estimé qu’il s’agissait « d’une date historique : avec la candidature de Macron, c’est la fin du quinquennat de Hollande »Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et président par intérim des Républicains, a attaqué Macron sur une évocation passée, lorsqu’il avait parlé à la radio d’employées « illettrées » : « quelqu’un qui est l’incarnation de l’élite mondialisée, qui expliquait à une ouvrière qui perdait son emploi que c’est parce qu’elle était illettrée »

Candidature de Macron, qu’en disent nos confrères Petite revue de presse matinale

Avec la fin de ce que Le Parisien nomme « le vrai-faux suspense » de la candidature de l’ex-ministre de l’économie, « chaque jour qui passe apporte donc son coup de marteau dans la statue Hollande », constate Cécile Cornudet dans son billet politique des Echos. « Son succès, à confirmer maintenant – et le plus dur est devant lui -, tient au caractère transgressif de sa démarche », écrit quant à lui Guillaume Tabard dans Le Figaro.

Le « pari » de ce « jeune premier fraîchement émoulu sur la piste aux étoiles » – selon la formule d’Alain Dusart dans L’Est républicain – est « qu’il est le seul, si les Français veulent tout changer, à offrir un choix véritablement nouveau », analyse Jean Levallois de La Presse de la Manche. Il lui faut maintenant engranger « soutiens et argent ».

Une chose est cependant certaine, selon les commentateurs, c’est qu' »Emmanuel Macron, en prenant ses concurrents de vitesse et en passant outre l’obstacle initial, dispose d’un peu de temps pour créer une machine de guerre électorale », commente dans L’Alsace Laurent Bodin.

Macron aux portes de la candidature

Selon nos informations, les principaux soutiens d’En marche ! le mouvement lancé en avril par M. Macron ont été invités ce mercredi à déjeuner avec leur champion. Officiellement pour inaugurer leur nouveau quartier général de campagne, transféré de la tour Montparnasse vers des bureaux trois fois plus grand du 15e arrondissement de Paris. Officieusement pour les informer de sa décision de candidature.

Preuve d’une accélération des horloges, le natif d’Amiens sera le lendemain et vendredi en déplacement à Marseille, une ville où il se murmure qu’il pourrait briguer une circonscription lors des élections législatives. « Il y aura du monde », prévient son entourage.

Ces derniers jours, des élus proches évoquaient pourtant un Macron encore hésitant. « La décision n’est pas totalement arrêtée », assurait son entourage ce week-end. La faute au livre commencé il y a deux ans, auquel l’ex-étudiant en philosophie a du mal à mettre un point final. La faute surtout au pas de deux entamé entre François Hollande et Manuel Valls pour savoir lequel représentera la gauche de gouvernement à la primaire.

Mais nous garderons aussi un il sur le Front national, dont la présidente et candidate à la présidentielle Marine Le Pen doit inaugurer dans la matinée son QG, dans le 8e arrondissement, et présenter le slogan et le logo de sa campagne.

Aujourd’hui, une grande partie de ce direct sera évidemment consacrée à l’officialisation attendue de la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle.

Après des mois de valse-hésitation, l’ancien patron de Bercy annoncera sa candidature ce mercredi comme l’avait révélé Les Echos il y a une semaine. Il fera une déclaration à la presse à 10 h 30 au cours d’une visite à un centre d’apprentissage de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Notre journaliste Cédric Pietralunga sera sur place.

Nous décrypterons cette annonce et répondrons à vos questions dans un chat avec l’un de nos journalistes du service politique.  

En attendant, vous pouvez retrouver notre première analyse : 

Avant de commencer avec ce qui va nous occuper une grande partie de la journée, à savoir l’insoutenable suspense (!) autour de l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle, petit coup d »il dans le rétroviseur sur ce qui a marqué la journée de mardi : 

Comparateur de programmes. Retraite, impôts, sécurité, immigration… L’équipe des Décodeurs a répertorié les propositions des prétendants à l’investiture du parti Les Républicains pour 2017. Un outil à utiliser sans modération ! Si vous avez des questions concernant le comparateur de programmes, n’hésitez-pas à nous les poser dans ce live. Nicolas Sarkozy. Lors de son avant-dernier meeting de campagne de la primaire, à Nice, le candidat n’a pas manqué de cibler ses rivaux, Alain Juppé et François Fillon.Etat d’urgence. Le président de la République a annoncé au cours d’un entretien avec des journalistes qu’il souhaitait, en raison de la menace terroriste, « prolonger l’état d’urgence jusqu’à l’élection présidentielle ». Plus tôt mardi, le premier ministre, Manuel Valls, avait confirmé que l’exécutif comptait demander au Parlement une nouvelle prolongation de l’état d’urgence au-delà de son terme actuel en janvier.

Bonjour aux plus matinaux et bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique de ce mercredi 16 novembre !

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