En direct , l’assaillant s’était retranché dans les toilettes avec des otages

En direct , l'assaillant s'était retranché dans les toilettes avec des otages

Le père du tueur d’Orlando estime qu’il revient « à Dieu de juger les homosexuels ».

Dans une vidéo mise en ligne lundi sur sa page Facebook, le père d’Omar Mateen, Seddique Mateen revient sur l’acte de son fils : 

« Je suis tellement attristé par cet incident et je l’ai dit aussi aux Américains », indique-t-il dans ce message de trois minutes, adressé au « bon peuple d’Afghanistan et à tous mes compatriotes », par lequel il prend acte de la mort de son fils – « J’annonce ici la mort de mon fils et c’est une triste nouvelle ».

« Je me demande pourquoi il a fait ça en ce mois sacré de ramadan » ajoute-t-il. « Mon fils Omar Mateen était une très bonne personne. Il était marié et père d’un enfant. Il respectait la famille », poursuit son père. « Je ne savais pas qu’il avait cette haine dans le coeur ».

« C’est à Dieu qu’il revient de juger les homosexuels pour leurs actes, pas à ses serviteurs. Je suis attristé par cette nouvelle. Que Dieu guide la jeunesse et lui permette de suivre le véritable Islam », a-t-il encore déclaré.

Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse :Le bilan est de 50 morts dont l’assaillant : 48 des 49 victimes du tireur ont été identifiées, mais seules les familles de 24 d’entres elles ont été averties de leur mort.Les policiers ont précisé le déroulé de leur intervention. Dans un premier temps, un policier en uniforme, qui était présent dans la salle, a répondu aux tirs de l’assaillant. Puis des renforts armés sont arrivés alors que l’assaillant continuait à tirer. Selon les forces de l’ordre, c’est l’arrivée de ces renforts qui a poussé Omar Mateen à se retrancher dans les toilettes avec plusieurs otages.La situation s’est ensuite stabilisée : selon la police plus aucun tir n’a été entendu à partir du moment où il était retranché avec des otages et une conversation a commencé avec des négociateurs. L’assaillant n’aurait alors eu aucune demande particulière mais il aurait affirmé qu’il portait une ceinture d’explosif. C’est cette déclaration qui a provoqué l’assaut des forces de l’ordre qu’ils ont justifié par la crainte de voir l’assaillant faire d’autres victimes.L’assaut s’est déroulé en deux temps : les premiers explosifs lancés contre le mur pour déloger l’assaillant n’ont pas permis de l’ouvrir. Les forces d’intervention ont alors utilisé un véhicule blindé qui a servi de bélier pour percer le mur. Les trous ont permis de faire sortir des victimes ainsi que l’assaillant qui a répliqué en tirant. C’est là qu’il a été abattu.Sur place, deux armes attribuées à Omar Mateen ont été retrouvées dans la boîte de nuit, ainsi qu’une troisième dans la voiture qu’il aurait utilisée a indiqué la procureure d’Orlando. Des clients de la boîte de nuit sont-ils tombés sous les balles des forces d’intervention  Le chef de la police a affirmé qu’il n’était pas en mesure de le dire, lundi matin.Autre question restée sans réponses : comment un individu qui a été plusieurs fois entendu par le FBI pour des soupçons de lien avec l’islamisme radical a-t-il pu se procurer des armes à feu La conférence de presse s’est achevée sur cette interrogation, à laquelle les représentants des autorités ont affirmé ne pas avoir encore de réponse.

La conférence de presse vient de s’achever sur une question concernant le fait que le suspect a pu acheter des armes à feu bien qu’il ait été interrogé plusieurs fois par la police pour des soupçons de lien avec l’islamisme radical. « Pour l’instant nous n’avons pas les réponses à vos questions » a affirmé l’un des représentants qui répondait aux questions des journalistes.

Le chef de la police d’Orlando : « Des douzaines et des douzaines de personnes ont été sauvées par l’entrée de nos officiers. »

Le chef de la police d’Orlando : « Il n’avait pas de demandes particulières, c’est nous qui avions des demandes. »

Le chef de la police d’Orlando : « Neuf ou huit policiers ont ouvert le feu au moment de l’assaut, des échanges de tirs ont eu lieu, donc cela fait partie de l’enquête. »

Le chef de la police d’Orlando : « Au moment de la stabilisation de la situation, alors nos négociateurs avaient un contact avec lui et il n’y a plus eu de coups de eu. Néanmoins la présence de gilet d’explosif a été évoquée et donc, craignant qu’il y ait plus de victimes, j’ai décidé de donner l’assaut vers 5 heures. »

« L’assaillant a fait l’appel au 911 lorsqu’il était dans les toilettes. Il était calme, il avait la tête froide au moment de l’assaut. »

Le procureur général s’exprime : « Nous avons mobilisé 14 avocats des victimes, ils travaillent avec le FBI et la ville de Miami. Seulement 24 familles ont été notifiées de la mort de leurs proches. »

Jerry Demmings, shérif de la police d’Orlando, s’exprime : « Beaucoup de nos agents ont été extrêmement affectés par ce qu’ils ont vu. Nous ne sommes pas en zone de guerre ! Nous ne sommes pas habitués à voir ce genre de scènes. »

Paul Wysopal invite les journalistes à la patience, « il y aura des informations que nous ne pourrons pas vous délivrer car il y a un travail judiciaire en cours ». 

Paul Wysopal, agent spécial du FBI s’exprime : « Toutes les parties prenantes ont travaillé ensemble dès 2 heures du matin. L’enquête avance, pour l’instant elle en est à ses tout débuts, nous avons travaillé sur les victimes d’abord avec des spécialistes qui sont auprès des familles des victimes (…). Au bout de vingt-quatre heures on a pu faire sortir toutes les victimes de la boîte de nuit et maintenant nous allons pouvoir faire venir nos experts balistiques. »

Le chef de la police d’Orlando : « La situation s’est ensuite stabilisée. Il avait une quinzaine d’otages. »

Sur les échanges avec l’assaillant : il a « parlé de gilet d’explosifs ». « On savait que d’autres vies risquaient d’être perdues. Nous avons lancé des explosifs contre les murs, mais ils ne les ont pas pénétré. On a donc utilisé notre véhicule blindé pour défoncer le mur. Cela a fait des trous qui nous ont permis de sortir des otages. Le suspect est sorti par cette même brèche et il a échangé des tirs avec les assaillants avant d’être abattu. » 

Le chef de la police d’Orlando : « Nous avions un officier de police en uniforme à l’intérieur, il a répondu au tir et échangé des tirs avec l’assaillant près de l’entrée vers 2 heures. Peu de temps après, d’autres officiers sont arrivés sur la scène, alors que l’assaillant continuait de tirer et a été obligé de se retrancher dans les toilettes. » 

Le gouverneur d’Orlando : « J’ai demandé au président Obama de déclarer l’état d’urgence pour la ville. »

Le maire d’Orlando Buddy Dyer : « 48 des 49 victimes ont été identifiées. Les familles de 24 d’entre elles ont été averties. »

Une conférence de presse vient de commencer à Orlando, avec le maire et des représentants de la police.

Dans son dessin du jour, Plantu rend hommage aux victimes de la tuerie d’Orlando.

Le jour s’est levé à Orlando, où les forces de sécurité continuent de bloquer l’accès à l’avenue au Pulse où a eu lieu la fusillade. 

En hommage aux victimes de la fusillade, la mairie de Paris s’est parée ce matin du drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté homosexuelle.

Plus de 1,3 million de dollars ont déjà été récoltés sur la plate-forme Go Fund Me pour venir en aide aux familles des victimes.

Seule une petite moitié des 50 victimes a été formellement identifiée pour l’heure. L’Orlando Sentinel, journal local, leur rend hommage. 

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