De mystérieuses fresques obscènes sont apparues à Bruxelles

Les Bruxellois ont découvert deux nouvelles fresques géantes dans le centre-ville, lundi. Ces dessins érotiques, peints sur des façades, avenue du Parc à la Barrière de Saint-Gilles et près de la Grand-Place, se sont rapidement retrouvés sur les réseaux sociaux. L’une des fresques est située juste en face d’un institut catholique pour jeunes filles et s’étale sur trois étages. Internautes, riverains et médias belges s’interrogent sur l’auteur de ces uvres. Le graffeur bruxellois Bonom, très actif sur la scène belge, a déjà démenti en être l’auteur en assurant qu’il « 
ne désire pas être mêlé à cette histoire
 ».

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Ces dessins n’ont pas laissé les Bruxellois indifférents. Margot, une Marseillaise expatriée à Bruxelles, témoigne : « 
Ça me rappelle mon enfance à Marseille quand il y avait un portrait de géant de Zidane affiché sur la Corniche. Et puis les motifs ne sont pas désagréables.
 » Un avis que ne partage pas Vincent Henderick, un conseiller communal d’opposition de Saint-Gilles. Scandalisé, il juge l »uvre « 
déplacée
 ». « 
Elle n’a pas sa place à la Barrière de Saint-Gilles
 », a-t-il réagi au micro de la RTBF en dénonçant la sexualisation de l’art « 
pour frapper l’imaginaire des passants
 ». Il souhaite porter « l’affaire » au prochain conseil communal de Saint-Gilles.

Rue des Poissonniers. DOCUMENT MARGOT R.

En 2013, une femme en plein acte de masturbation était apparue à Ixelles. L »uvre était, à l’époque, signée par le street artist Bonom.

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