Cambrai, le glacier Ruiz en passe d’éponger sa dette de 700 000

Cambrai, le glacier Ruiz en passe d'éponger sa dette de 700 000

Les oreilles de Sébastien Van de Velde ne devraient plus trop siffler à compter de septembre si tout se passe comme il le dit. Le patron des mythiques Glaces Ruiz traîne derrière lui le boulet de la liquidation de Dagniaux, mais aussi et surtout, ici, à Cambrai, celui d’un impayé de 700 000 à l’agglo. Une coquette somme correspondant au solde de la vente du bâtiment de la zone du Champ-de-Tir, avenue Georges-Pompidou, où se trouve le site de production du glacier. Cette vieille histoire de 2013 serait donc en passe d’être réglée, sans en passer par un jugement du tribunal de grande instance, saisi par l’agglo’

« J’ai vécu un moment difficile,

le principal c’est que ça se termine bien »

«
J’ai trouvé un acquéreur pour reprendre le bâtiment, c’est un investisseur parisien qui ne fait que du foncier. Il rachète et je reste locataire. Cela va me permettre de rembourser ma dette à l’agglo
», assure Sébastien Van de Velde, qui aurait paraphé la promesse de vente ce vendredi après-midi pour une signature de l’acte définitif en septembre. «
J’ai vécu un moment difficile, le principal c’est que ça se termine bien
», commente encore le patron de Ruiz, qui remercie au passage l’agglo pour sa patience et les services de l’État pour leur coup de pouce. En mars dernier, le sous-préfet, Thierry Hégay, avait en effet mis en place une médiation bancaire pour tenter de sortir de l’eau la tête du glacier. Ce dernier a finalement préféré une autre solution. «
Mais je pense que notre intervention a enclenché une spirale positive
», indique le représentant de l’État, qui confirme la promesse de vente : «
L’agglo va récupérer ce qui lui est dû et cela va apporter une bouffée d’air à une entreprise qui tourne.
» Ruiz compte 14 salariés sur le site de production, une vingtaine de chauffeurs ambulants et en moyenne deux ou trois personnes par boutique. «
Il y a six magasins pour l’instant, mais je prépare l’ouverture de Béthune et Reims pour la fin de l’année, se félicite Sébastien Van de Velde. On va très bien.
»

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