Après le cri d’alarme d’un chercheur Martine Aubry s’insurge , ce n’est pas ce qu’il dit

Directeur du laboratoire d’excellence EGID, sommité de la recherche sur le diabète, le Lillois met les pieds dans le plat. Il décrit un ancien « 
quartier populaire et très divers
 » tombé aux mains des « 
gangs
 », miné par les vols et les agressions, en proie aux trafics et à la violence en plein jour. Un tableau glaçant, qu’il assortit du constat d’une «
 régression communautaire
 », qui aurait livré le Wazemmes cosmopolite d’antan aux mains des «
 islamistes de tous poils
 » imposant un puritanisme d’un autre âge. « 
La situation des femmes est déplorable à Lille
 », pointe tout de go le Pr Froguel.

La diatribe intervient sur fond de forte crispation du climat sécuritaire à Wazemmes. Ces derniers mois ont été le théâtre d’une escalade dont une rue, proche du fameux marché, est l’épicentre. Batailles rangées, toxicomanie et larcins y sont le lot quotidien des habitants. Une situation qui avait conduit la mairie, sous la pression d’une fronde des commerçants, à consentir début 2016 à l’installation de vidéosurveillance municipale sur la voie publique, une première très commentée dans la ville de Martine Aubry.

Un maire qui se disait, ce dimanche, « 
très choqué par le ton de cette lettre
 ». «
 Il y a des réalités mais ses propos sont outranciers, juge la socialiste. La situation s’est dégradée mais ce n’est pas ce qu’il dit.
 » L’élue compte le dire « 
très sèchement 
» à Philippe Froguel, qui selon elle, «
 veut surtout faire parler de lui
 ».

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