Alexandre Bloch , les enthousiasmes du nouveau chef de l’ONL (VIDÉO)

Alexandre Bloch , les enthousiasmes du nouveau chef de l'ONL (VIDÉO)

Il vient de passer deux jours à Lille à la rencontre de l’orchestre et des équipes. Premières prises de contact depuis sa nomination, fin mars, par un jury de dix personnalités du monde de la culture qui n’ont pas tari d’éloges sur sa prestation, son projet, ses propositions. Séance photo suivie d’une séquence questions-réponses, toujours avec le sourire.

Votre état d’esprit

« Plein d’énergie, d’enthousiasme, j’ai la tête pleine de projets ! C’est une grande joie de pouvoir construire un projet au long cours avec un tel ensemble . »

Comment arrive l’idée de se porter candidat à la direction de l’ONL

« L’envie était là. J’ai pas mal voyagé ces derniers temps, je suis chef invité à l’orchestre de Düsseldorf depuis un an : pouvoir mener un travail de fond avec un orchestre, sur le son, le style, l’articulation, le répertoire n’est évidemment pas possible quand on n’est qu’invité. J’avais adoré les premiers contacts avec l’ONL, flatté qu’un ensemble français de cette envergure accueille un jeune chef français comme moi. L’ONL, c’est une grande machine, puissante qui mène un projet assez unique sur le territoire de la région. »

Région que vous connaissez

« Après des études à Tours et Orléans, je suis passé par le conservatoire de Lille, mes parents venant de s’installer dans la métropole. »

Violoncelliste de formation, comment arrivez-vous à la direction d’orchestre

« Des profs qui m’en ont donné l’amour et la passion, notamment Jean-Marc Cochereau à Orléans (fils de l’organiste Pierre Cochereau). Des formations en écriture et en harmonie m’ont permis de cerner avec davantage d’acuité les partitions des compositeurs : on ne saisit évidemment pas toute l’inspiration mais on peut entendre tel son, telle couleur instrumentale. »

Le rôle d’un chef d’orchestre

« En amont, un travail intense sur les programmes, les partitions. En répétition, l’attention à chacun des pupitres, au son, mais aussi à la gestion des énergies, on n’imagine pas combien tout cela est complexe. Et puis, la magie du concert, la force qu’elle développe, genre Star Wars ! »

Vos premiers projets

« Ce sera pour la saison 2017-2018 : Ravel nous sommes un orchestre français , les bases de l’orchestre classique, de Haydn à Stravinski en passant par Beethoven, Brahms, Strauss, Mahler. »

Un orchestre, un public’

« Un orchestre ne vit que par son public, la musique il faut la partager. La culture accompagne les sociétés : la nécessité d’un orchestre comme celui-ci relève de la responsabilité de chacun, un orchestre dans son temps. »

Premiers rendez-vous

« Les 29 et 30 septembre dans un programme où Jean-Claude Casadesus dirigera Berlioz et moi Stravinski. »

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