Admission Post Bac , moins d’étudiants sans formation à l’issue de la procédure normale

La procédure en ligne Admission Post Bac permet d’attribuer des formations aux centaines de milliers de nouveaux bacheliers qui entrent chaque année dans l’enseignement supérieur. Mais APB n’est pas une solution miracle et comporte encore des failles. En septembre dernier, au moment des rentrées universitaires, il restait encore 3000 non-inscrits ou mal inscrits.

Autre reproche adressé au dispositif, son opacité. En France, la loi interdit aux universités de sélectionner les élèves, mais lorsque les formations sont trop demandées, certains établissements procèdent à des tirages au sort. Or selon le code de l’éducation, tout individu diplômé du bac doit pouvoir étudier dans l’université de son choix. Dans les faits, chaque année, certains candidats sont laissés sur le carreau de manière arbitraire ou orientés dans des formations qui ne leur plaisent pas.

Cette année, plus de demandes ont été satisfaites

Il semblerait que l’attribution des formations se soit mieux passée cette année. À l’issue de la procédure normale d’Admission Post Bac, qui s’est terminée le 14 juillet, 761 659 candidats ont déjà été affectés dans l’enseignement supérieur. C’est 3 % de plus que l’an passé au même stade. À noter que parmi ces futurs étudiants, plus de la moitié (56,4 %) ont obtenu leur premier choix.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, parmi les candidats qui souhaitent intégrer une licence (cursus public et gratuit à la fac) dans leur secteur, le nombre de personnes qui n’ont pas obtenu leur premier v’u a été divisé par 3. Ils sont 2327 cette année, contre plus de 7000 l’an dernier.

Que va-t-il se passer pour ceux qui n’ont pas encore été affectés

À l’heure actuelle, il reste encore 62 328 bacheliers sans formation, mais la procédure complémentaire va leur permettre de faire de nouveaux v’ux. Ils auront jusqu’au 9 septembre pour faire leurs demandes.

Pas de tirage au sort en droit ni en médecine cette année

Le ministère de l’Éducation nationale a souligné un progrès par rapport à l’an dernier. «
Les améliorations apportées au système ont permis qu’aucun tirage au sort ne soit cette année effectué pour les licences de Droit et la première année de médecine (PACES) ». En revanche, le cursus de psychologie est encore concerné par les tirages au sort. Le ministère ajoute que la filière S.T.A.P.S. «
attire toujours plus d’étudiants qu’elle ne peut en recevoir
», malgré une augmentation de 25 % du nombre de places.