A Hongkong des milliers de volailles abattues après un cas de grippe aviaire

A Hongkong des milliers de volailles abattues après un cas de grippe aviaire

Les autorités hongkongaises ont abattu 4 500 poulets et pigeons pour éviter la propagation du virus grippal H7N9, dont un cas avait été découvert samedi 4 juin sur un marché de l’ouest de l’ex-colonie britannique. Les ventes de volailles vivantes avaient déjà été suspendues.

Mardi 7 juin, sur un marché du centre-ville, des agents équipés de combinaisons et de masques de protection plaçaient les volatiles dans des poubelles vertes, où les bêtes étaient asphyxiées au dioxyde de carbone avant d’être placées dans des sacs poubelles jetés ensuite dans de grandes bennes.

20 000 volailles abattues préventivement

Les autorités de la région administrative spéciale chinoise sont particulièrement attentives aux épidémies, le souvenir de la crise en 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) demeurant très présent. L’épidémie avait touché 1 800 habitants d’Hongkong, dont 299 étaient morts. Quelque 20 000 volailles ont été abattues préventivement ces deux dernières années en raison d’alertes à la grippe aviaire.

Le sous-type H7N9 est particulièrement préoccupant pour les autorités, car ce virus ne tue pas les poulets infectés, qui ne développent pas non plus de symptômes ; ce qui signifie que la propagation du virus est compliquée à déceler.

La souche H7N9 a tué plus de 200 personnes depuis son apparition en mars 2013 en Chine. La plupart des cas humains d’infection ont été détectés chez des personnes ayant été exposées à des volailles vivantes ou à des environnements potentiellement contaminés, comme les marchés où sont vendus des animaux vivants.

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