Direct politique , Montebourg affirme que le gouvernement savait  dès 2015  pour Alstom

Direct politique , Montebourg affirme que le gouvernement savait  dès 2015  pour Alstom

Evony, sans doute un ami des arts et des lettres, souhaite porter à la connaissance du plus grand nombre une célèbre phrase de Victor Hugo. Peut-être faut-il y voir, de la part de cet internaute, une allusion à l’une des propositions d’Alain Juppé : le candidat de la primaire à droite a expliqué, dans un entretien à l’hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître jeudi, vouloir « la construction de 10 000 places » supplémentaires dans les prisons françaises. Et ce, assure-t-il, « pour mettre fin au scandale de la surpopulation carcérale et pour mettre en prison ceux qui méritent de l’être ». 

Piétonisation des berges de la Seine : Royal réaffirme son soutien

« Ca dérange, ça gêne (…) mais c’est le sens de l’histoire. »

La ministre de l’environnement Ségolène Royal, qui était cet après-midi aux côtés de la maire de Paris Anne Hidalgo, a réaffirmé que le projet de piétonisation des berges de la Seine était une bonne chose.

« Ce type de décision [de piétonisation] n’est pas facile à prendre, mais comment ne pas rappeler que la question de la pollution de l’air est un enjeu de santé publique. »

Pour lutter contre la pollution de l’air, Mme Hidalgo a fait voter en Conseil de Paris le 1er décembre 2015 la fermeture aux automobiles de la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km, de l’entrée du tunnel des Tuileries (1er arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (4e arrondissement). Un vote définitif sur le projet, que devrait sans surprise valider la majorité municipale, doit avoir lieu le 26 septembre.

Le projet est combattu par la droite parisienne et critiqué par la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR). Les opposants à la mesure critiquent le manque de concertation et l’effet négatif sur le trafic.

17 h 24, l’heure de notre désormais rendez-vous quotidien.

Qui a dit

The sky is the limit

Indice : la personnalité politique à l’origine de cette citation en anglais a récemment effectué un séjour à Londres. Non pas un séjour linguistique, mais pour lever des fonds.

Alstom : pour Montebourg, l’Etat a « déserté sa mission »

Notre journaliste Cédric Pietralunga est à Belfort, où le candidat à la présidentielle a rencontré les syndicats d’Alstom.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a botté en touche sur le sujet cet après-midi. Pendant la présentation du dernier modèle de TGV, M. Pépy a catégoriquement refusé de s’exprimer sur une éventuelle commande de trains à Alstom, laissant le soin au gouvernement de s’exprimer sur ses projets pour sauver l’usine de Belfort.

« Les pouvoirs publics se sont saisis du sujet, je ne ferai donc pas de commentaire », a dit M. Pepy en marge de la présentation, à la Gare Montparnasse, du TGV L’Océane, justement fabriqué par Alstom.

La campagne d’Alain Juppé « n’attisera pas les peurs », assure l’intéressé

Le candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle 2017 a affiché sa volonté de « rassembler, car la France en a grand besoin » et de préserver « le vivre ensemble », dans une interview à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, à paraître jeudi. 

« Si on y renonce, il n’y a plus qu’à déclarer la guerre civile, la guerre de religion et basta ! Qui préconise cela Personne ! Donc, là-dessus, je persiste et je signe.[…] Ma campagne ne sera pas sombre. Elle n’attisera pas les peurs, elle ne flattera pas les bas instincts. »

Comme pour mieux se démarquer de Nicolas Sarkozy, également candidat à la primaire, Alain Juppé a affirmé son intention de ne « pas rentrer dans des arguties auxquelles les Français ne comprendraient rien et gloser sur la différence entre assimilation et intégration ». La première notion étant employée par l’ancien président de la République, et la seconde, par l’ancien premier ministre. 

Entre autres éléments de son programme électoral, Alain Juppé avance dans l’entretien la piste de « décaler l’âge légal du départ à la retraite à 65 ans [contre 62 ans aujourd’hui] », ce qui, selon lui, « permettrait une économie de 20 à 30 milliards d’euros ».

Dans un autre registre, le maire de Bordeaux envisage également de « supprimer les réductions automatiques de peine » et d' »engager un plan de construction de 10 000 places dans les prisons pour mettre fin au scandale de la surpopulation carcérale et pour mettre en prison ceux qui méritent de l’être ».

Alstom : Montebourg affirme que le gouvernement savait « dès 2015 »

En déplacement à Belfort, l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg a affirmé que l’Etat était informé du projet de fermeture de l’usine Alstom de Belfort depuis 2015. Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait répété que ça n’était pas le cas. Notre journaliste Cédric Pietralunga est à Belfort.

Mariage pour tous : près de deux Français sur trois défavorables à l’abrogation de la loi Taubira

Conscients que ce sujet, même éclipsé par les questions d’identité et de terrorisme, continue à préoccuper une partie de leur électorat, tous les candidats à la primaire de la droite ont pris position. La balance semble également pencher parmi eux en faveur du statu quo :

le député de la Drôme Hervé Mariton et le président du Parti chrétien démocrate, Jean-Frédéric Poisson, ont inscrit l’abrogation à leur programme ;Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, soucieux de projeter une image de modernité, ont toujours marqué leur opposition à l’abrogation ;Sans revenir sur le mariage, François Fillon veut interdire l’adoption plénière par les couples homosexuels et autoriser l’adoption simple après qu’un juge statue en fonction de « l’intérêt de l’enfant » ;Alain Juppé prône également la continuité ;Quant à Nicolas Sarkozy, après avoir adopté des positions variées en fonction de son auditoire, il estime préférable de ne pas légiférer à nouveau dans La France pour la vie, publié en janvier chez Plon.

Alstom: le gouvernement répète qu’il n’a pas été informé de la fermeture de l’usine de Belfort

« L’information » sur la fermeture du site de Belfort d’Alstom « n’a pas été donnée au gouvernement », même si « chacun avait parfaitement conscience des difficultés » du groupe, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. « Je rappelle qu’il n’y a même pas eu de réunion du conseil d’administration, et que l’annonce de la fermeture du site de Belfort a été faite sans aucune présentation en conseil d’administration, où il y a une représentation de l’Etat », a insisté le porte-parole.

Plusieurs élus de droite ont affirmé mardi avoir alerté le gouvernement de longue date sur la situation du carnet de commande de l’usine Alstom Transports de Belfort. Il est « invraisemblable » que l’Etat ait « l’air de découvrir le problème », a de son côté ironisé mardi Alain Juppé (LR), tandis que Benoît Hamon (PS) a évoqué une « chronique de l’impuissance volontaire ». 

Primaire à droite : la candidature de Frédéric Lefebvre jugée irrecevable

La haute autorité de la primaire a examiné mercredi les candidatures déposées en vue du scrutin des 20 et 27 novembre. Elle a jugé « irrecevables » trois dossiers, dont celui du député Frédéric Lefebvre qui, n’ayant pas réussi à réunir le nombre de parrainages suffisants, voulait se présenter en tant que dirigeant d’un parti associé. 

Mais la haute autorité a statué en sa défaveur, « en l’absence d’accord entre l’organe délibérant du parti au titre duquel la candidature est déposée et les organes délibérants des partis concourant à la primaire ». Sont aussi déboutés l’avocat Michel Guénaire et le centriste Mourad Ghazli, élu municipal à Thiais.

En revanche, les candidatures de sept membres du parti Les Républicains (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Hervé Mariton) et du président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson ont été déclarées recevables. Elles doivent encore être validées par la haute autorité, qui publiera la liste définitive des candidats le 21 septembre.

Au procès Cahuzac, c’est l’heure des réquisitions

Trois ans de prison ferme sont requis contre l’ancien ministre, jugé pour fraude fiscale. Notre journaliste Pascale Robert-Diard est sur place :

Le parquet a par ailleurs requis la condamnation de la banque suisse Reyl à 1,875 million d’euros d’amende et une interdiction d’exercer en France pendant cinq ans. 

Hollande sera-il candidat « C’est sûr » pour le président du groupe PS au Sénat

Pour Didier Guillaume, il ne fait aucun doute que le chef de l’Etat briguera un nouveau mandat en 2017. Interrogé sur la question sur Europe 1, la patron des sénateurs socialistes a répondu :

« [François Hollande] sera candidat parce que la France en a besoin. Il sera candidat parce que, après avoir affronté (pendant) ce quinquennat le terrorisme, les grandes crises, il aura besoin de donner son idée de la France. »

M. Guillaume a par ailleurs critiqué les candidatures émanant de la gauche du PS, comme celles de Benoît Hamon ou d’Arnaud Montebourg. « J’ai vu émerger des gens qui étaient aigris, des gens qui voulaient prendre une revanche sur je ne sais pas quoi parce qu’ils avaient été maltraités », a-t-il commenté. Selon lui, « ils souhaitent la défaite de notre candidat pour rebondir en 2022 ».

François Fillon prévoit une augmentation du taux de la TVA 

Mercredi matin, François Fillon a confirmé devant la presse que son programme inclurait une augmentation de deux points du taux normal et du taux intermédiaire de la TVA. « Cela nous mettra dans la moyenne des pays européens et ce sera compensé pour les salariés par une baisse de leur charge », s’est-il justifié. Le candidat à la primaire à droite a aussi détaillé les 100 milliards d’euros de baisse de la dépense publique qu’il prévoit sur la durée du prochain quinquennat.

Un tiers de la baisse des dépenses serait assuré par l’Etat, 20% par les collectivités locales et le reste en rognant sur la sécurité sociale (retraite à 65 ans, réduction de la «dérive» des dépenses de santé). Pour relancer l’économie malgré ces coupes drastiques, le député de Paris réinjecterait 40 milliards d’euros pour alléger les charges des entreprises et baisser l’impôt sur les sociétés à 25% et il ferait un geste de dix milliards en faveur des ménages (universalité des allocations familiales, relèvement du plafond du quotient familial, suppression de la cotisation salariale maladie).

Avec ce « choc de compétitivité », l’ancien premier ministre promet de retrouver le plein emploi en cinq ans (taux de chômage à moins de 7%) et de refaire de la France la première économie européenne dans dix ans. Il assume par contre un déficit public conséquent en 2017 (-4,7%) et en 2018 (-4,5%) à cause, selon lui, du coût des annonces « à visée électoraliste » de Francois Hollande en 2016.

Confirmant sa ligne libérale, M. Fillon s’est encore une fois démarqué des débats identitaires qui agitent la droite. « Je vois que le débat sur l’identité nationale bat son plein. Il est important mais il restera virtuel si la France ne retrouve pas la maîtrise de son destin national. (…) Je crains que le débat qui consiste à dire que la seule préoccupation des Français est la sécurité ne soir yen façon d’occulter le débat sur le redémarrage de l’économie », a déclaré l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy. 

A lire dans « Le Monde » – « L’identité heureuse », histoire d’une formule devenue une marque de fabrique

Le concept, devenu un axe de la campagne d’Alain Juppé, apparaît dès octobre 2014, en réponse aux thèses développées par le philosophe Alain Finkielkraut dans L’Identité malheureuse (Stock, 2013).

A la une du « Monde » aujourd’hui – « L’identité heureuse », la marque de fabrique de Juppé »

Dans notre édition datée du 15 septembre, retrouvez nos articles sur le concept d' »identité heureuse » mis en avant par Alain Juppé. 

La rétention de tous les fichés « S »  « Une absurdité », estime Bernard Cazeneuve

Le ministre de l’intérieur a qualifié mercredi d' »absurdité » la proposition faite par certains responsables politiques à droite, parmi lesquels Nicolas Sarkozy, de placer en centre de rétention tous les individus fichés « S » (« S », pour sûreté de l’Etat) au nom de la lutte antiterroriste.

« A partir du moment où vous dites à ceux qui sont surveillés qu’ils le sont, ils se dissimulent. Si nous devions l’appliquer, nous ne pourrions le faire qu’en modifiant tous les principes constitutionnels, c’est-à-dire en changeant de régime. »

Dans Le JDD en date du 11 septembre, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle, avait réitéré sa proposition de placer en rétention les personnes fichées « S », jugeant, après les attentats terroristes de l’été, que « François Hollande ne met pas tout en oeuvre pour lutter contre le terrorisme ».

François Fillon présente ce matin les équilibres financiers de son programme

Le candidat à la primaire de la droite prévoit notamment de ramener le déficit public à 0 % du PIB en 2022. Notre journaliste Matthieu Goar se trouve à la conférence de presse de François Fillon, où le député doit détailler son programme économique.

Cher ou chère Spinelli,

Ce direct a pour objet la vie politique française, et ce jusqu’à l’élection présidentielle d’avril et mai 2017. Si Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, venait à aborder ce sujet, nous nous en ferions bien sûr l’écho. Mais n’étant pas dans ce cas nous tairons cette actualité. Comme celle des cours de la Bourse, du calendrier des marées et du Championnat de France de tennis de table (dont les matchs de la troisième journée se tiendront le 20 septembre). 

Cela étant, le service International du Monde a déjà consacré plusieurs articles au « discours de l’Union » que Jean-Claude Juncker doit prononcer ce mercredi à Strasbourg, 

Alstom : Damien Meslot, le Belfortain sans nuances

La crise autour du site Alstom de Belfort a mis sur le devant de la scène le maire de la ville, Damien Meslot, 52 ans. Adhérent du RPR depuis l’âge de 14 ans, M. Meslot a conquis la ville en 2014. Ce soutien de Nicolas Sarkozy est connu pour ne pas donner dans la subtilité face à une gauche qu’il voit toujours comme un agglomérat de « rouges », plutôt « incompétents » à ses yeux. 

Son portait est à lire ici : 

Edouard Martin sur Alstom : « Quels faux-culs, tous ceux qui disent ‘c’est inadmissible' » 

« Quand j’entends tous les cris d’orfraie, j’ai envie de dire : arrêtez le massacre ! Arrêtez de vous moquer des personnes qui vont perdre leur emploi ! Quels faux-culs, tous ceux qui disent ‘c’est inadmissible » Cela fait quarante ans que la droite et la gauche se fichent complètement de l’avenir de l’industrie. »

M. Martin s’en prend notamment à Manuel Valls qui, « au lieu de passer son été à commenter le burkini, aurait pu s’intéresser à l’avenir d’Alstom Belfort ». Quant au représentant de l’Etat qui détient 20 % de parts au sein d’Alstom  au conseil d’administration du groupe, « que faisait-il (…) Il jouait aux cartes « , raille l’ancien syndicaliste.

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